Données 01/01/2025 au 25/06/2025
Performances des profils du RES Multisupport
Performance annuelle nette de frais de gestion et de frais de garantie plancher et brute de prélèvements sociaux, calculée sur la base d’une prime nette directement investie sur le profil au 1er janvier avec une hypothèse de rémunération de 3,10% nette sur le fonds en euros.
Performances des unités de compte de la gamme financière MACSF
Données 01/01/2025 au 25/06/2025
Performance au 35/06/2025, brute de frais de gestion, de frais de garantie plancher et de prélèvements sociaux. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur.
Légende :
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Recommandations d'investissement sur les unités de compte
- Nous conservons notre biais défensif dans notre allocation recommandée. Les valorisations restent élevées et la dynamique de l’économie mondiale apparaît à risque sous l’effet de la guerre commerciale et de l’incertitude géopolitique.
- Nous réaffirmons notre préférence pour nos supports investis en obligations d’entreprises (Objectif 2032 Edmond de Rothschild, Tikehau Financement Entreprises et Andera Dette Privée) et ceux dont les allocations ou les thématiques présentent des profils de risque « actions » modérés et des niveaux de valorisations encore attractifs.
- Parmi nos fonds actions, nous maintenons notre préférence pour les valeurs européennes de taille moyenne qui apparaissent très décotées (Echiquier Agenor Mid-Cap Europe) et les actions internationales de croissance capables de tirer parti des grands changements structurels (Pictet Global Megatrend Selection) qui restent en baisse depuis le début de l’année.
- Enfin, nous pensons que les actions internationales à dividendes élevés (DWS Top Dividende), conservent leur attractivité dans la perspective de la poursuite du cycle baissier des politiques monétaires.
Fonds patrimoniaux
Parmi nos fonds patrimoniaux nous privilégions DWS Concept Kaldemorgen, qui présente historiquement un profil rendement/risque très convaincant grâce à des choix d’investissements opportuns accompagnés d’une gestion indépendante des risques de marchés. Il a d’ailleurs été récompensé en 2023 par le prix du meilleur fonds d’allocation en France décerné par Morningstar.
Nous restons aussi très positifs sur nos supports d’obligations d’entreprises, d’autant que les taux d’intérêt ont progressé depuis le début de l’année. Le fonds à échéance au profil de risque modéré Objectif 2032 Edmond de Rothschild permet de capter un rendement proche de 4% net de frais de gestion sur un horizon d’investissement de 7 ans et de le préserver sur la période. D’autre part, nos deux supports exclusifs de dettes non cotées Tikehau Financement Entreprise et Andera Dette Privée, qui financent la croissance d’entreprises européennes de taille intermédiaire, présentent des profils rendement/risque attractifs et complémentaires.
Enfin, nous avons complété notre offre de supports diversifiés patrimoniaux avec l’intégration du fonds d’obligations internationales à objectif de performance absolue DNCA Invest Alpha Bonds. Référence dans sa catégorie, ce fonds bénéficie d’une gestion flexible qui lui a permis d’afficher de solides performances historiques tout en limitant sa volatilité.
Fonds actions
Nous pensons que la thématique de DWS Top Dividende, axée sur les sociétés distribuant des rendements pérennes reste opportune dans un contexte de desserrement des conditions monétaires, de risque géopolitique et d’incertitudes sur le cycle économique. Ces actions affichent encore des valorisations raisonnables en dépit de leurs solides performances en 2024 (+9,54%) et depuis le début de l’année (+2,17% au 26 juin).
Nous recommandons le support Échiquier Agenor SRI Mid-Cap Europe, investi dans des valeurs moyennes européennes de croissance. Celles-ci, qui ont commencé à rebondir ces dernières semaines, présentent une forte visibilité sur les bénéfices et des valorisations attrayantes après leur sous performance depuis 2022.
Alors que la volatilité devrait rester élevée, nous conseillons aux épargnants soucieux de diversifier leurs points d’entrée sur les actions internationales d’investir sur notre nouveau support exclusif MACSF « Pictet Mégatendances Progressif ». Cette solution innovante permet en effet de s’exposer régulièrement aux actions (de 0% à 100% par palier régulier tous les trimestres) de la stratégie multi thématiques du fonds Pictet Global Megatrend Selection et de profiter des opportunités liées à de fortes baisses de marchés grâce à un mécanisme d’accélération systématique (augmentation de 5% de la poche actions à chaque baisse de 5% des actions).
En savoir plus sur l'UC exclusive Pictet Mégatendances Progressif
Vous souhaitez dynamiser votre épargne, mais la volatilité des marchés vous freine ? La MACSF vous propose une nouvelle unité de compte exclusive, unique en France, conçue avec Pictet Asset Management. Elle permet d'investir progressivement sur les marchés actions, en toute simplicité et avec méthode.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
Analyses et commentaires de l'équipe financière MACSF sur les marchés
Les niveaux de valorisations des actions apparaissent élevés, particulièrement sur le marché américain, où la prime de risque s’est fortement comprimée et se rapproche de ses records historiques.
- L’écart de valorisation reste en faveur des actions européennes, même s’il s’est nettement réduit depuis le début de l’année. Nous conservons toutefois notre préférence pour les valeurs moyennes de croissance qui affichent depuis 2022 une sous-performance marquée et qui semblent enfin repartir de l’avant. Nous continuons aussi de recommander les actions internationales défensives à dividendes élevés et les thématiques de croissance « mégatendances » qui restent en recul depuis le début de l’année, principalement du fait de leur exposition au dollar américain.
- Les taux d’intérêt à moyen et long terme se maintiennent à des niveaux élevés avec la dissipation des risques de récession, conservant l’attractivité des obligations d’entreprises les mieux notées et des emprunts d’État européens.
- Nous maintenons notre positionnement neutre sur les obligations convertibles, compte tenu de notre prudence sur les actions, leur préférant les obligations d’entreprises et la dette privée.
Temps forts du mois écoulé
Les marchés financiers ont connu un nouveau regain de volatilité ces dernières semaines en raison du conflit entre Israël et l’Iran, avant que l’accord sur un cessez-le-feu sous l’impulsion américaine, ne réduise l’aversion au risque. Les bourses des deux côtés de l’Atlantique retrouvent ainsi des niveaux proches de ceux qui prévalaient début juin, et l’attention des investisseurs se focalise de nouveau sur la situation économique, les banques centrales et bien sûr les négociations à venir sur les droits de douane. Les indices d’actions américaines affichent ainsi des performances en dollars positives en 2025. Pour un investisseur en euros, les performances de ces indices restent toutefois négatives très pénalisées par la poursuite du plongeon du dollar contre euro qui dépasse 13% depuis le début de l’année. Les indices européens affichent encore de solides performances, l’Euro Stoxx50 s’inscrivant en hausse d’environ 8% depuis le 1er janvier.
Les taux d’intérêt à long terme des emprunts des États allemand et français se sont légèrement détendus dans le sillage des taux américains et évoluent à des niveaux proches respectivement de 2,55% et 3,25%.
Aux États-Unis, la Réserve fédérale a réaffirmé sa volonté de patienter avant de baisser ses taux directeurs afin d’observer les effets inflationnistes des droits de douane. Les marchés monétaires tablent sur deux baisses de taux d'ici la fin de l'année, en septembre et octobre, bien que les anticipations pour une réduction en juillet aient légèrement augmenté.
La Banque centrale européenne a en revanche procédé comme attendu à une 8ème baisse de taux de 0,25%, portant son taux de dépôt à 2,00%, compte tenu du recul encore marqué en mai de l’inflation et de la dégradation de la dynamique économique. Une seule baisse de taux supplémentaire de 0,25% est désormais anticipée d’ici la fin de l’année.
Proche de 1,17 dollar, l'euro s’est encore apprécié, traduisant la réticence signalée par la Banque centrale européenne pour de nouvelles baisses de taux. Le prix de l’once d’or, qui continue de profiter de l’affaiblissement du billet vert et des tensions géopolitiques, s’est maintenu au-dessus de 3 300 dollars. Le prix du baril de pétrole s’est de son côté brièvement envolé au-dessus de 80 dollars, avant de retomber au-dessus de 65 dollars, les risques de régionalisation du conflit au Moyen Orient et d’un blocus du détroit d’Ormuz s’éloignant.
Contexte économique
L’économie mondiale, a ralenti au premier semestre, passant de 3% de croissance en rythme annualisé à 2%. Les incertitudes liées aux droits de douane et aux tensions géopolitiques et commerciales restent fortes et préjudiciables à l’activité, malgré la nette désescalade entre La Chine et les États-Unis. L’emploi se dégrade au niveau mondial, mais la consommation, pas encore affectée par les droits de douane, devrait bénéficier de la poursuite de la désinflation et de la modération des prix de l’énergie.
Aux États-Unis
Les craintes de récession se sont dissipées, mais la croissance devrait rester assez médiocre compte tenu des incertitudes alors que les ménages ont accru leur taux d’épargne de 3,5% en décembre à 4,9% en avril. Leur moral reste anormalement bas mais il devrait bénéficier notamment de la résistance du marché de l’emploi, de la faiblesse des prix du pétrole et des mesures fiscales favorables du « One Big Beautiful Tax Bill ».
En Europe
La croissance du PIB a surpris positivement au premier trimestre (2,5% en rythme annualisé) mais va sensiblement ralentir. En effet, le revenu disponible des ménages est déjà pénalisé par le ralentissement de l’emploi alors que l’essentiel de la désinflation est derrière nous. L’activité devrait aussi pâtir de l’instauration des droits de douane et de l’incertitude générée par leur négociation, même si les exportations vers les États-Unis ne représentent que 3,1% du PIB de la zone euro. Cela devrait être toutefois compensé par la baisse des taux de de la Banque centrale européenne, la baisse des prix de l’énergie, l’assouplissement des règles budgétaires de l’Union Européenne et les mesures de relance en Allemagne, si elles ne sont pas retardées.
En Chine
Les données d’activité ont continué de décevoir alors que la consommation ralentit et que les exportations ont chuté. Toutefois, l’accord commercial conclu avec les États-Unis et les mesures de soutien budgétaire et monétaire devraient entrainer un regain d’activité même si la cible de croissance de 5% pour l’année 2025 apparaît désormais un peu trop ambitieuse.
Achevé de rédigé le 27/06/2025.