Location individuelle ou partagée, achat à titres personnel ou professionnel… : tour d’horizon des différentes options possibles pour l’achat ou la location de votre cabinet.
Location individuelle ou partagée, achat à titres personnel ou professionnel… : tour d’horizon des différentes options possibles pour l’achat ou la location de votre cabinet.
En début de carrière, la location permet souvent de se lancer rapidement sans impacter trop fortement sa trésorerie. Puis au fur et à mesure du développement de l’activité, la question de l’achat peut émerger : est-il plus intéressant d’acheter ou de continuer à louer son cabinet ?
Louer son cabinet, une solution souple et fiscalement avantageuse
La location dispose de plusieurs atouts en sa faveur :
tout d’abord, elle permet de choisir plus facilement un emplacement et un local adaptés. S’il est nécessaire de déménager, mettre fin au bail est tout aussi aisé ;
la location peut être, selon les besoins, individuelle (pour plus de confidentialité) ou partagée (pour une répartition des frais, tels que le loyer, l’électricité ou le téléphone) ;
louer ses locaux n’oblige pas à mobiliser de fonds ni même à souscrire un emprunt qui viendrait impacter sa capacité d’endettement et donc d’investissement ;
loyers et charges locatives sont déductibles du résultat imposable.
En contrepartie, la location présente quelques inconvénients :
les sommes acquittées pour le loyer sont versées à fonds perdus, sans oublier celles pour un éventuel pas-de-porte demandé à l’arrivée ;
le locataire ne dispose pas des lieux librement. Ainsi, une autorisation du propriétaire est nécessaire avant de réaliser certains travaux par exemple ;
contrairement au bail commercial, le bail professionnel (réservé notamment aux activités libérales) ne permet pas au locataire de bénéficier d’un droit automatique au renouvellement, le risque étant alors de se retrouver sans local.
Acheter son cabinet, pour une utilisation libre du local
Etre propriétaire de son cabinet ne permet pas seulement de jouir librement des lieux. Ce statut offre à la fois une plus grande sécurité quant à l’occupation des lieux et une meilleure visibilité sur la poursuite de son activité.
Par ailleurs, l’achat permet d’éviter les hausses éventuelles de loyers. Une solution qui peut même être privilégiée dans un contexte où les prix à la location augmentent tandis que les taux d’intérêt des emprunts sont bas.
Différentes options d’achat sont alors possibles :
à titre professionnel (l’inscription du local sur le registre des immobilisations permettant certaines déductions de son résultat imposable) ;
à titre personnel (notamment pour séparer juridiquement le local des autres actifs de son activité) ;
ou encore dans le cadre d’une SCI (pour faciliter une éventuelle transmission de patrimoine).
Souscrire un crédit-bail, une option intermédiaire entre la location et l’achat
Le crédit-bail permet de financer un investissement immobilier sans apport initial ni emprunt. Le principe est simple. Les locaux sont ici loués auprès d’une société de crédit-bail qui va consentir au locataire une promesse de vente. A l’issue du contrat, ce dernier se voit offrir la possibilité d’acheter le local à un prix tenant compte des loyers déjà versés, lesquels sont déductibles du résultat.
Mais attention, le coût final du crédit-bail présente l’inconvénient d’être généralement plus élevé qu’un emprunt classique. Un coût qui peut être revu à la hausse si des services complémentaires sont inclus (contrat d’entretien du matériel…) ou si les conditions de location doivent être modifiées en cours de contrat (réduction ou allongement de la durée…).
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