En cas de décès, pépin ou coup dur, il vous faut anticiper et protéger votre moitié.
S’installer ensemble, vivre en concubinage, se pacser, se marier. Vous souhaitez construire votre vie avec votre conjoint. Ceci implique partager son quotidien mais également le protéger et assurer son avenir financier si quelque chose vous arrivait. Voici les quelques points clé à avoir en tête.
Si vous avez choisi d’acheter votre logement, l’assureur emprunteur permet de mettre le conjoint à l’abri, en remboursant tout ou partie des échéances de prêt en cas d’invalidité ou de décès d’une personne du couple. Vous pouvez choisir de garantir la totalité de l’emprunt ou de répartir la somme sur les deux personnes selon la clé de répartition qui vous paraît la plus réaliste en fonction de revenus de chacun.
Cependant cette assurance indispensable pour les propriétaires n’est pas toujours suffisante car elle ne garantit pas de revenus en cas de problème et ne concerne pas les locataires.
Pour laisser un capital ou une rente à votre conjoint en cas de problème : deux solutions.
Pensez à souscrire un contrat d’assurance vie pour constituer une épargne que vous pourrez transmettre à votre conjoint dans un cadre fiscal privilégié.
Par ailleurs, nous vous conseillons de prendre un contrat de prévoyance : grâce à vos cotisations, un capital ou une rente sera versé à votre conjoint en cas de coup dur. Si vous êtes salarié, vous êtes couvert par votre entreprise. En revanche si vous êtes libéral pensez à souscrire un contrat. Avec la loi Madelin vos cotisations sont déduites.
Pour les deux contrats, la rédaction de la clause bénéficiaire est importante.
Pour protéger son conjoint, il est en général conseiller d’utiliser la mention « mon conjoint » ou « mon partenaire de PACS » pour éviter les difficultés notamment lors d’un divorce suivi d’un remariage sans mise à jour de votre clause bénéficiaire.
Attention dans le cas du concubinage privilégiez une désignation nominative (nom / prénom / date de naissance / adresse / pays de naissance / lieu de naissance / code postal / ville) car le concubin est une situation de fait et n’est pas reconnu comme « conjoint ».
La clause bénéficiaire de votre contrat d’assurance vie peut être modifiée à tout moment. N’oubliez pas de vérifier régulièrement qu’elle correspond à votre volonté. Prenez contact avec votre conseiller.
Choisissez un niveau de capital décès adapté à votre situation et à celle de votre conjoint. Des compléments en cas de décès accidentel ou de décès simultané ou postérieur du conjoint existent parfois, tenez-en compte dans votre calcul du niveau de capital nécessaire. A titre indicatif, pour vous aider dans le choix du niveau de capital décès, celui d’un salarié cadre du privé sera d’environ 3 ans de salaire brut.
Étudiez et souscrivez, toujours selon votre situation familiale, les options rente de conjoint et rente éducation.
En cas de décès ou d'invalidité fonctionnelle totale et définitive :
Complétez les prestations de votre régime obligatoire en cas d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès.
Le RES Retraite permet la constitution d'une retraite complémentaire associée à la possibilité de faire des économies d'impôt : une partie de vos versements est déduite de votre bénéfice imposable.
Je prends contact avec mon conseiller pour faire le point sur les besoins estimés de mon conjoint.
Votre conseiller MACSF vous aide à mettre en place une combinaison de solution pour garantir un capital et un niveau de revenu.
Je reprends contact avec mon conseiller dès qu’un événement modifie le cours de ma vie (niveau de revenu, mariage, divorce, PACS, naissance…) pour ajuster les montants ou les bénéficiaires.