Les journaux médicaux
La presse médicale, disponible généralement en versions papier et numérique, accompagne les soignants dans leur exercice professionnel. Elle leur communique des informations objectives, rigoureuses et essentielles à leur pratique. Parmi les principaux titres :
- Le Quotidien du Médecin : ce journal à destination des professionnels de santé aborde l’actualité générale du secteur médical, l’évolution des différentes professions ainsi que les nouvelles avancées thérapeutiques du milieu de la santé. La version papier est disponible de manière hebdomadaire et une édition quotidienne est proposée en version numérique.
- Prescrire : cette revue indépendante propose des informations sur les médicaments grâce à la collaboration de médecins et de pharmaciens. Depuis 2013, elle publie une liste de médicaments à écarter de la prescription, car les avantages thérapeutiques ne compensent pas les risques.
- Egora : ce site aborde le quotidien des soignants : leur rémunération, des conseils pour gérer leur cabinet ou encore des annonces d’emploi. Il leur propose également des informations sur les pathologies, les médicaments, ainsi que sur les recherches scientifiques en cours.
- Hospimédia : ce média indépendant diffuse quotidiennement à ses abonnés une information objective et fiable sur l’offre de soins dans les secteurs sanitaires et médico-sociaux. Il propose entre autres, des retours d’expériences, des indications sur les nouvelles réglementations ou réformes, ainsi que des ressources pour optimiser la relation entre les acteurs du monde de la santé.
Pour vous tenir informé, pensez également à consulter la rubrique
Innovation santé de la MACSF
Les applis de télé-expertise et télé-assistance
En complément de la presse médicale, différentes évolutions technologiques permettent aujourd’hui à un soignant de prendre l’avis à distance d’un ou de plusieurs autres professionnels de santé, ciblés pour leurs expertises particulières.
Elles donnent ainsi aux internes ou jeunes médecins généralistes l’opportunité d’être accompagnés sur des cas concrets qu’ils n’ont peut-être jamais expérimentés auparavant :
- Domoplaies : ce service de télésanté est une aide à distance au traitement des plaies chroniques complexes. En pratique ? Le médecin accède à sa tablette ou son smartphone en présence du patient et utilise l’application Therap-e sur son mobile pour se connecter en visioconférence avec un expert. Des photos des plaies sont envoyées en toute sécurité pour recueillir l’avis du spécialiste sur le traitement à mettre en place.
- Réseau Ophdiat : ce réseau a été mis en place en 2004 dans le cadre d’une amélioration du dépistage de la rétinopathie chez le patient diabétique. Des photos numériques du fond d’œil sont envoyées au réseau pour lecture et analyse.
Des logiciels d’aide à la pratique des soignants
En dehors du cadre strictement médical, de nombreux outils numériques sont mis à la disposition des jeunes professionnels de santé pour leur permettre de gérer au mieux leur pratique. C’est le cas de :
- Kobus est un logiciel de bilan à destination des kinésithérapeutes. Il met à disposition des modèles de bilan et de suivi automatique des patients, ainsi qu’une batterie de tests et questionnaires à utiliser pour enrichir les évaluations.
- Doctolib est une plateforme à la disposition des soignants et des patients. Ses fonctionnalités sont multiples : le médecin généraliste ou le spécialiste peut y gérer son agenda, envoyer des documents, réaliser des téléconsultations ou encore adresser ses patients à des confrères.
- Lifen est une messagerie sécurisée qui aide les soignants dans leur communication, afin de garantir un parcours de soins coordonné. Elle autorise un envoi de documents en toute sécurité entre différents professionnels de santé et diminue le temps passé par les utilisateurs à la gestion administrative.
- Synapse a été créée par deux jeunes médecins partis du constat qu’il y avait encore beaucoup trop de décès ou d’hospitalisations en France dus à une mauvaise utilisation des médicaments. Disponible sur ordinateur et sur téléphone, la plateforme Synapse permet aux soignants d’accéder facilement à une information médicale fiable, actualisée et en toute sécurité, à partir d’une simple photo de l’ordonnance. L’application est capable de déceler les risques médicamenteux et les possibles effets indésirables.
Des applications pour suivre les patients et prévenir les récidives
La santé numérique a radicalement changé le rapport entre les professionnels de santé et les patients. L’organisation des soins s’en est trouvée davantage centrée sur le malade qui devient un acteur à part entière de sa santé. Cela peut conférer au jeune médecin un gain de temps, une plus grande concentration sur sa pratique et en conséquence, une prise en charge plus sereine.
La domomédecine, par exemple, contribue à une meilleure surveillance du malade à domicile et diminue ainsi le taux de récidive des pathologies :
- Airstrip technology, par exemple, est un bracelet connecté permettant de mesurer et de transmettre des données liées aux contractions utérines d’une femme enceinte et au rythme cardiaque du fœtus dans le cadre d’un suivi de grossesse à domicile.
D’autres applications mobiles permettent aussi aux patients de se soigner en autonomie, et aux personnes en bonne santé de faire de la prévention. Ces applis permettent notamment d’éviter certaines maladies chroniques comme l’hypertension ou le diabète :
- Engage incite le patient à être acteur de son traitement et facilite la coordination du parcours de soins. Elle offre un suivi médical à domicile et renforce les liens entre l’équipe soignante et les malades ;
- Ordoclic est une application conçue initialement pour générer la prescription d’ordonnance digitale, en y intégrant la signature électronique du soignant. Développée par des professionnels de santé, Ordoclic a pour mission de faciliter les échanges de prescriptions entre les soignants et les patients.
Les technologies de l’information et de la communication offrent la possibilité aux jeunes professionnels de santé de s’informer, de prendre conseil et de partager leurs expériences pour de meilleurs diagnostics et des prises en charge plus sûres. Intégrer de manière responsable la prévention dans la vie des patients signifie également un risque moindre d’erreurs médicales, ce qui peut aider et rassurer les jeunes médecins.