Faisons connaissance avec Karine
Karine S.*, 32 ans, exerce la profession de chirurgien-dentiste en libéral. Elle a souscrit un plan de Prévoyance à la MACSF, avec un barème professionnel spécifique à sa profession.
L'accident de Karine : un doigt coupé après une chute, tronçonneuse en main
Au printemps 2021, Karine taille sa haie à l’aide d’une tronçonneuse. Elle prend ses précautions, et utilise une échelle stable ainsi que des gants.
Une fois son travail terminé, elle pose son matériel, retire ses gants et inspecte le résultat. Elle se rend alors compte qu’elle a oublié une branche à l’arrière de la haie et remonte sur son échelle pour la couper. C’est à ce moment-là qu’elle perd l’équilibre et se sectionne l’index droit au niveau de la première phalange.
Karine se rend immédiatement à SOS mains, où elle est amputée de l’index.
Cet accident, fréquent à cette période de l’année, est handicapant. Si pour le commun des mortels, il aurait eu des conséquences limitées, c’est un handicap majeur pour Karine, droitière, l’empêchant définitivement d’exercer sa profession de chirurgien-dentiste.
Après une expertise médicale, son état est déclaré consolidé en août 2022 (18 mois après l’accident), c’est-à-dire qu’il n’est plus susceptible d’aggravation ou d’amélioration.
Que se serait-il passé avec un barème d'invalidité général ?
Karine aurait été indemnisée à 100 % des montants garantis jusqu’à consolidation de son état de santé. Toutefois, une fois la consolidation établie médicalement, un taux d’invalidité lui aurait été attribué par le médecin en fonction d’un barème d’invalidité calqué sur celui de la CPAM, soit entre 6 et 8 % d’invalidité pour un doigt amputé.
Ce taux n’aurait pas permis la mise en place d’une rente, car il est trop faible par rapport au seuil de déclenchement (26 %). Ainsi, après 18 mois de prise en charge, son indemnisation se serait interrompue. Seule la CARCDSF serait intervenue.
Le barème professionnel adapté a permis de compenser le handicap de Karine en prenant en compte son incidence sur son activité professionnelle
Dans les premiers mois, Karine a vu ses revenus maintenus grâce à son contrat de prévoyance (4 000 € mensuels), ainsi que ses frais professionnels (2 500 € mensuels).
Au moment de la consolidation, le médecin s’est conformé au barème d’invalidité spécifique à son activité de chirurgien-dentiste, prévoyant un taux de 100 % d’invalidité pour la perte complète de l’index.
Ainsi, outre la rente d’invalidité CARCDSF, Karine a pu bénéficier de la mise en place de la rente qu’elle avait souscrite à concurrence de 2 500 € après la consolidation de son état de santé.
En résumé
Personne n’est à l’abri d’un accident de la vie. Dans certaines professions, les blessures subies peuvent empêcher totalement la poursuite de l’activité professionnelle.
La MACSF, en tant qu’assureur des professionnels de santé, a pour raison d’être d’œuvrer à l’amélioration de la santé, en donnant à ses sociétaires les moyens d’exercer sereinement. C’est pourquoi elle propose des plans de prévoyance adaptés à l’activité de ses sociétaires, avec pour chacun des barèmes professionnels prenant en compte les spécificités de leur profession (chirurgien-dentiste, médecin, infirmier, masseur-kinésithérapeute,…).
Ainsi, le plan de prévoyance MACSF garantit une prise en compte des spécificités des métiers de ses sociétaires, avec une couverture leur garantissant une prise en charge adéquate en cas d’accident les empêchant de travailler.
*Dans le but de mieux protéger le droit à la vie privée de nos sociétaires, plusieurs informations personnelles ont été modifiées.