La réingénierie de la formation
L’IGAS propose d’assouplir les droits de prescription des IPA et d’ouvrir la possibilité de primo-prescrire certains produits de santé et prestations à prescription médicale obligatoire. Il s’agit d’intégrer des compétences à caractère médical dans le référentiel de compétences.
De plus, le programme de formation pourrait inclure un enseignement en sémiologie clinique articulée avec le diplôme d'études spécialisées (DES) de pédiatrie.
Les experts de l’IGAS distinguent le cadre des protocoles de coopération et le principe de "pratique avancée" afin de créer un positionnement clair et cohérent dans le parcours de soins.
Cette réflexion globale et approfondie sur les actes doit être menée sur l’ensemble de la répartition des compétences et des niveaux de diplômes des professions de santé impactées.
La reconnaissance du grade de master
L’exercice des infirmiers spécialités en puériculture passe par la reconnaissance d’un niveau de diplôme adéquat. Les programmes de formation ne sont plus adaptés aux évolutions du métier.
Pour y remédier, des travaux devraient débuter au cours du deuxième semestre 2022 pour inscrire le diplôme d’infirmier puériculteur dans le parcours LMD (Licence-Master-Doctorat).
Le ministère de l’enseignement supérieur pourrait ainsi délivrer un diplôme d’État.
L'offre de soins en ville envisagée
Le ministre souhaite que les médecins et les pédiatres de ville puissent s’appuyer sur les IPDE pour répondre à la demande, notamment dans les déserts médicaux.
Les infirmiers pourraient exercer en libéral, au sein de maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) ou en centres de santé.
La possibilité d’exercice au sein des services de médecine scolaire est même évoquée.
L’objectif est de recentrer l’activité médicale sur des actes plus complexes.