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Dans le secteur de l’assurance vie, voici plus de dix ans que la MACSF offre une performance supérieure au rendement annuel moyen du marché pour ses sociétaires. Alors que le contexte économique et politique mondial présente un caractère particulièrement anxiogène, avec le retour de l’inflation et la hausse des taux, les outils d’épargne considérés parfois comme moins attractifs, typiquement les assurances-vie adossées à un fonds en euros, retrouvent un très net regain d’attention.
En passe de devenir une valeur refuge pour les épargnants, le fonds en euros de la MACSF s’appuie sur des convictions bien particulières, qui lui confèrent traditionnellement des résultats remarquables.
L’assurance vie de la MACSF : des résultats « premier de la classe » pour le fonds en euros
En 2022, le fonds en euros de la MACSF présente une performance remarquable, en distribuant 2,50 % de rendement net de frais de gestion à ses souscripteurs. Cette performance équivaut à 0,70 point de mieux que le rendement annuel moyen des fonds en euros du marché.
Alors que le rendement des fonds euros déclinait lentement depuis plusieurs années, ce dernier rebondit vivement depuis la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine. Le cumul des turbulences géopolitiques et des incertitudes économiques qui en découlent orientent désormais les flux des épargnants vers des produits financiers qui ont fait leurs preuves, comme l’assurance-vie adossée à un fonds en euros.
Le fonds en euros : cœur de l’assurance vie de la MACSF
« En 2022, la collecte s’est ainsi élevée à 1,4 milliard d’euros, se ventilant pour 71 % sur le fonds en euros et 29 % sur les unités de compte », indique Eric Dubos, directeur financier à la MACSF. Ce dynamisme pour l’année écoulée a, de plus, été soutenu par un geste commercial sur les frais de versement, réduit exceptionnellement à zéro en fin d’exercice.
« Enfin, l’encours global de l’assurance vie de la mutuelle s’élève à 27 milliards à fin décembre, dont 22 milliards pour le fonds en euros », précise Eric Dubos.
Le secret des performances du fonds en euros de la MACSF
Comment la mutuelle parvient-elle à une telle performance sur un outil présenté souvent comme le choix par défaut du « bon père de famille » ?
« Le fonds en euros de la MACSF dispose de caractéristiques assez particulières dans le secteur, même mutualiste », explique Guillaume Rosenwald, directeur assurances et services au sein du groupe. « Ces caractéristiques traduisent très concrètement notre conviction profonde dans la pertinence et la performance d’un fonds en euros comme base d’une épargne diversifiée.
Tout d’abord, le fonds est ancien, puisqu’il a aujourd’hui plus de 50 ans et a toujours été géré dans l’intérêt de l’ensemble de nos adhérents. C’est une preuve de fidélité de la mutuelle pour un outil que nous pratiquons depuis longtemps et que nous connaissons bien.
Originalité ensuite : la MACSF gère un unique fonds en euros dont le rendement est servi de façon égale — les anciens adhérents comme les nouveaux entrants sont aussi bien traités quelles que soient leurs capacités d’épargne et de prise de risque.
Enfin, la MACSF pilote le fonds avec une vision de très long terme. Nous gérons un fonds en euros depuis longtemps, et nous ne voyons aucune raison que cela change. Nous pouvons donc nous projeter et investir dans des entreprises innovantes qui amèneront de la rentabilité à long terme », détaille Guillaume Rosenwald.
Un fonds en euros piloté en mode agile
« Sur un plan plus technique, le fonds en euros de la MACSF s’appuie encore sur deux autres spécificités remarquables », ajoute Eric Dubos. « La première est que la MACSF dispose de fonds propres importants. Cela permet à la mutuelle de diversifier nos investissements en allant chercher du rendement sur d’autres classes d’actifs que les seules obligations d’Etats. Cette solvabilité nous a donné la possibilité de nous positionner sur des durées d’obligations très courtes. Dans un contexte global d’inflation et de hausse des taux, nous avons la capacité de réagir vite et de saisir des opportunités intéressantes pour nos sociétaires.
La seconde spécificité porte sur nos provisions, que nous avons encore dotées cette année, qui permettent d’envisager sereinement le maintien d’un très bon taux de rendement du fonds en euros ces prochaines années. »
Une assurance vie qui réconcilie fonds en euros et performance
Ces résultats, ainsi que le profil général de l’assurance-vie de la MACSF, ne manquent pas d’interpeller les connaisseurs. En général, ces derniers considèrent les fonds en euros comme peu compétitifs contrairement à des unités de comptes (UC) aux performances plus spectaculaires…
Ces a priori ont construit une pratique de nombreux acteurs du marché ces dernières années. Celle-ci consiste à conseiller systématiquement aux souscripteurs d’assurance-vie de se détourner de fonds en euros prétendument trop tranquilles pour orienter leur épargne vers des UC forcément dynamiques et performantes quel que soit leur projet !
Les fonds en euros, en effet, sont avant tout composés d’un panier d’obligations dont l’évolution est prévisible. Dans le cadre d’une assurance vie, les gains sont définitivement acquis et complètent le capital garanti. C’est donc le produit financier d’épargne le plus adapté apportant une base solide permettant de diversifier en UC suivant l’objectif de placement de chacun.
Des profils adaptés à chaque projet et à chaque souscripteur
Les UC, pour leur part, ressemblent plus à des bouquets d’actions et de part de sociétés, soumis à la volatilité — en plus-value comme en moins-value — des marchés. Dans un contrat d’assurance-vie qui comporte tout ou partie d’UC, les gains sont incertains et le capital n’est pas garanti. Il s’agit donc là d’un produit potentiellement plus performant, mais qui s’adresse plus spécifiquement aux épargnants avertis sur le risque.
« À la MACSF, il n’y a pas vraiment de profil type de souscripteur de contrat d’assurance vie », conclut Guillaume Rosenwald. « La souplesse que nous offrons, notamment avec les profils type que nous proposons —Sérénité, Équilibre, Dynamique ou Évolution — permettent de concevoir des solutions personnalisées, tant en tolérance du risque qu’en termes de projet de vie ».
« Le fonds en euros est appelé à rester le “cœur du réacteur” de notre contrat d’assurance vie, il s’adapte parfaitement au nouvel environnement financier. Il y a, à nouveau, de belles opportunités avec les obligations, tout en laissant la possibilité pour les souscripteurs d’ajouter des unités de comptes pour tenter d’améliorer la performance de leur épargne », confirme Eric Dubos.