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La journée mondiale du recyclage a lieu le 18 mars. L’occasion de parler des pièces automobiles de réemploi, ou PIEC pour Pièces Issues de l’Économie Circulaire. Car, vous le ne savez peut-être pas, mais voici plus de 15 ans que la MACSF offre la possibilité de faire réparer le véhicule accidenté avec une PIEC.
C’est la tuile : en sortant du drive, une voiture est venue enfoncer mollement votre aile ! Après avoir établi et expédié le constat amiable, l’expert ou le garagiste vous propose de remplacer votre carrosserie endommagée par une PIEC, plutôt que par un élément neuf provenant du constructeur. De quoi s’agit-il ?
Des pièces issues de l’économie circulaire plutôt que des pièces neuves du fabricant
Depuis le 1er avril 2019, les professionnels sont tenus de vous proposer une PIEC en lieu et place d’une pièce neuve, lorsque celle-ci est disponible. S’il n’est pas obligatoire de les accepter, il serait vraiment dommage de s’en priver, et ce pour plusieurs raisons.
Les PIEC ont les mêmes propriétés et la même qualité que les pièces neuves
Ce n’est pas parce qu’il ne s’agit pas de pièces neuves que la qualité est inférieure. Les PIEC sont en effet rigoureusement contrôlées et évaluées, avant d’être rendues disponibles pour réemploi.
Les PIEC favorisent l’économie circulaire près de chez vous
Le modèle économique des pièces de réemploi a complètement transformé la casse automobile devenue grâce à la digitalisation des centres de recyclage de véhicules ultramodernes. Ce sont autant d’emplois créés dans l’économie circulaire en France.
Les PIEC existent déjà et ne demandent pas de nouvelles ressources pour être fabriquées
Inutile de fabriquer ce qui existe déjà : si une PIEC est disponible, celle-ci est livrable deux fois par jour au garage, comme une pièce neuve. Et pour chaque PIEC employée, ce sont autant de matières premières qui ne seront pas consommées.
La MACSF, une mutuelle pionnière dans l’usage des PIEC
Si les PIEC sont conseillées maintenant par défaut, lors d’une réparation faisant suite à un sinistre, cela n’a pas toujours été le cas.
« Cela fait plus de 15 ans que la MACSF propose des pièces de réemploi dans le cadre de la gestion des sinistres. C’est quelque chose que connaissent bien nos sociétaires. En effet, ce procédé a été contractuel avant d’être recommandé à tout le monde par la loi », précise Nuno Esteves, responsable expertise pour le réseau auto à la MACSF.
Pour autant, est-ce que les sociétaires acceptent les PIEC, puisqu’ils ont la faculté de les refuser ?
« Au début, il a fallu faire œuvre de pédagogie auprès des experts et des garagistes pour qu’ils expliquent cette démarche assez novatrice aux sociétaires. Mais les rejets de PIEC ont été rarissimes, et sont aujourd’hui quasi inexistants », complète-il.
Enfin, Emmanuel Renoux, directeur RSE à la MACSF, insiste quant à lui sur la viabilité du modèle économique : « ce circuit court industrialise le recyclage des véhicules. C’est vertueux pour toutes les parties prenantes, dont nos sociétaires ».
Les PIEC interviennent dans 6 à 8 % des cas d’expertises, et doivent atteindre à terme environ 15 % des dossiers.