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Les engagements RSE, ce n’est pas nouveau à la MACSF. On pourrait même dire que la responsabilité sociétale des entreprises est constitutive du groupe mutualiste. Mais ce qui n’était jusqu’à peu qu’une intuition un peu éparpillée est devenu un élément clé de la stratégie du groupe, un engagement assumé, animé, qui donne encore plus d’écho à sa raison d’être. Preuve ultime de cette volonté, un directeur RSE vient d’être nommé. Le point avec Emmanuel Renoux sur les premières actions lancées et organisations mises en place.
Une vraie politique RSE, c’est assumer ses engagements
La MACSF est un acteur qui affirme haut et fort sa différence. La raison d’être du groupe, récemment formulée, l’illustre parfaitement :
Aux côtés de ses sociétaires, le groupe MACSF œuvre durablement à l’amélioration de la santé en leur donnant les moyens d’exercer sereinement et en soutenant l’innovation médicale.
Si on s’arrête deux secondes sur cette profession de foi, on comprend vite qu’elle est, à elle seule, un engagement RSE absolu. « On a ça dans nos gènes, depuis toujours, confirme Emmanuel. On le savait, mais avec la pandémie, tout s’est accéléré, tout est devenu tellement évident ! Conjuguer performance économique, performance sociale et performance environnementale, c’est possible et, au final, tout le monde y trouve un bénéfice. » On peut citer la mise en place d’une vision stratégique partagée, un vecteur d’engagement et de fidélisation des collaborateurs, un outil de différenciation commerciale, un moyen d’améliorer son image et sa réputation…
Les actions mises en place concernent évidemment les professionnels de santé, mais d’autres axes sont développés. « On voit la RSE comme un tout qu’il s’agit d’équilibrer. Nos actions auront comme objectif d’impacter positivement le monde de la santé, c’est vrai, mais aussi la MACSF, en tant qu’acteur responsable et employeur engagé. L’un sans l’autre, ça n’a pas de sens. » Un exemple : le changement climatique risque d’engendrer plus de sinistres, cela impactera nos performances et notre solidité. « On ne peut pas l’ignorer. Pour essayer de limiter le phénomène, il est de notre devoir d’utiliser des énergies propres, de favoriser les économies circulaires, d’écarter de nos investissements les entreprises non responsables, etc. »
Une attente forte des sociétaires, des collaborateurs aussi
Une étude interne récente avait montré que si le RSE était un critère engageant pour 65 % des Français, il l’était pour plus de 80 % des sociétaires de la MACSF. « Nos sociétaires sont naturellement proches de ces problématiques, ce chiffre le montre. Pour être en phase avec cette attente, nous regardons ce qui peut améliorer leurs conditions de travail, à court comme à moyen terme. » Des actions sont menées pour améliorer la qualité de vie au travail (QVT) dans des hôpitaux, avec par exemple des « zen zones » pour permettre aux professionnels soignants d’évacuer leur stress, de soigner leur santé physique pour être au final mieux dans leur tête. Isabelle Joschke, skipper de l'IMOCA MACSF, est même intervenue en hôpital pour parler de techniques de gestion du sommeil, du stress et de l’alimentation. « La MACSF souhaite aussi être le partenaire de l’innovation médicale qui fait progresser le métier et ceux qui l’exerce. A ce titre, le groupe investit dans des start-up qui interviennent dans l’aide à la prescription médicale, à l’amélioration de l’organisation… »
En interne, l’idée a vite été de co-construire les actions avec les équipes. « On a été surpris de voir le nombre de collaborateurs engagés à titre perso. Du coup, on a eu plein de volontaires. » Plusieurs groupes de travail ont été constitués, en charge de thématiques telles que le changement climatique (économie circulaire, mobilité douce), les défis sociaux (inégalité, vieillissement), prendre soin des soignants… Un réseau RSE a été mis en place au sein du groupe. Il se compose d’environ 15 collaborateurs, issus de toutes les directions. Ils sont relais d’information et force de proposition. A ces référents s’ajoute un Comité RSE incluant les membres du Comex. Et pour pérenniser les actions, chaque nouveau collaborateur MACSF est invité à au moins une conférence RSE.
Des idées, des projets, que du concret
La MACSF avait déjà avancé sur ces sujets. Un accord de télétravail pouvant aller jusqu’à trois jours avait été mis en place bien avant la pandémie, des programmes de prévention sur la santé ou sur la prévention routière étaient régulièrement lancés. Mais depuis la structuration de l’engagement RSE, les projets se multiplient, ce qui conforte la logique d’engagement opérationnel, concret. « En très peu de temps, on a lancé des pistes sur le tri des déchets, comment rendre la flotte auto MACSF plus verte, comment motiver les collaborateurs à venir en vélo -parkings adaptés, points de recharge des batteries-, comment mieux manger, comment réduire son empreinte numérique… Par exemple, sur ce dernier point, le temps de renouvellement de son ordinateur ou de son téléphone portable est en train de se rallonger. »
Pour suivre les actions et leurs évolutions, des indicateurs de progrès ont été mis en place. « En fait, il y en a une centaine comme le niveau d’investissement, les recrutements, l’absentéisme… mais aussi le nombre de collaborateurs ayant suivi les conférences RSE, le nombre de projets lancés… On a donné l’impulsion, ce qu’on vise, c’est que tout ceci devienne un réflexe. »
Plus que jamais, les engagements RSE font partie du quotidien de la MACSF. Chaque collaborateur, dans son métier, a sa pierre à apporter à l’édifice. Si partager et faire vivre de telles valeurs (et tellement d’autres…) vous motive, découvrez ici les offres actuellement à pourvoir. La MACSF recrute de multiples profils partout en France, c’est peut-être une opportunité à saisir.
Pour découvrir la politique RSE du groupe MACSF, cliquez ici.