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Dans un contexte d’incertitude généralisée et persistante, la démarche RSE (pour responsabilité sociétale des entreprises) de la MACSF prend encore davantage de relief. Son objectif est d’impacter positivement le monde de la santé. Pour y parvenir, la mutuelle se concentre sur deux axes. Le premier est la participation à l’amélioration du système de santé. Le second : la lutte contre le dérèglement climatique. Des actions concrètes sont pilotées au quotidien pour tenir ces engagements.
Notion parfois mal comprise, la responsabilité sociétale des entreprises est pourtant un véritable enjeu de gouvernance pour les acteurs économiques, y compris une mutuelle comme la MACSF. Si, dans un premier temps, les opérations menées par certaines compagnies ont pu faire sourire, voire constituer ni plus ni moins que du greenwashing, les catastrophes environnementales qui se succèdent ces dernières années positionnent les démarches RSE au cœur des processus de décision et de gestion des entités.
Une activité économique soutenable tient compte de tous ses impacts
Très concrètement, une mutuelle comme la MACSF constate une relation directe entre son métier, qui consiste par exemple à couvrir des risques liés à des individus, et une dégradation de l’environnement de ces mêmes personnes.
Autrement dit, l’équilibre économique d’un assureur peut tout simplement être chahuté, lorsque la profession prévoit un doublement de la charge sinistre pour les trente prochaines années, comparativement aux trente précédentes.
Ainsi, il est clair que la MACSF doit poursuivre ses engagements RSE si elle veut continuer son travail auprès des personnels de santé, en contribuant à son niveau à la préservation d’un monde vivable et en assurant la résilience de ses sociétaires par rapport aux changements.
Ce dossier détaille les actions entreprises dans les deux axes.
Lutter contre le dérèglement climatique
Les manifestations météorologiques extrêmes sont certainement les marqueurs les plus visibles du dérèglement climatique. Chacun peut constater la succession rapide d’évènements majeurs, comme les canicules et les sécheresses. Plus récemment, des mégafeux ont commencé à se déclarer en France, tandis que le recul du trait de côte entrainait la déconstruction du fameux immeuble du Signal à Soulac-sur-Mer.
Dans ces deux derniers exemples, l’impact économique est direct pour les assureurs et les mutuelles. Dans certains pays, des acteurs privés refusent déjà la prise en charge de certains risques. Pour permettre à toutes et tous de continuer à pouvoir s’assurer, la MACSF en agissant contre le dérèglement, investit pour l’avenir.
« Nos actions se décomposent ici en trois thèmes. Chacun d’entre eux est cohérent avec nos métiers, ce qui nous semble essentiel pour intervenir efficacement. C’est une question de crédibilité », explique Emmanuel Renoux, directeur de la RSE à la MACSF.
Favoriser l’économie circulaire
« Le premier, c’est l’économie circulaire. Le remplacement à neuf d’un bien qui peut encore servir est une habitude qui est en train de passer chez les consommateurs. Nous accompagnons ce changement en encourageant la réparation et le réemploi dans nos contrats auto et multirisque habitation (MH).
Une pièce de réemploi pour un véhicule, c’est un peu comme un médicament générique : le résultat est le même, mais c’est beaucoup moins cher pour tout le monde. Reste à surmonter le réflexe de recourir à un élément neuf.
De plus, les réseaux de pièces de réemploi se constituent et modifient en profondeur le modèle économique automobile. Les casses disparaissent pour devenir des centres de recyclage. Les voitures sont démontées, les composants répertoriés et livrés dans toute la France dans un délai très court.
Pour la réparation des appareils électroménagers, c’est la même chose : on fait durer une machine plus longtemps, et on alimente un circuit de maintenance qui crée des postes non délocalisables », poursuit Emmanuel Renoux.
Encourager les énergies durables et limiter la consommation
Outre cette contribution à l’économie circulaire, la MACSF veut agir sur la consommation des énergies de deux façons.
Tout d’abord, c’est tout simplement en essayant d’être elle-même irréprochable. Pour cela, la MACSF fait en sorte que son siège social utilise le moins d’électricité possible. En ce sens, la diffusion des écogestes auprès des collaborateurs, ainsi que la programmation de travaux de performance énergétique, rapproche considérablement l’objectif.
Ensuite, la MACSF souhaite promouvoir les comportements vertueux auprès de ses adhérents pour les aider à également maîtriser leur consommation d’énergie.
« C’est une démarche plus classique, mais elle a fait ses preuves. Concrètement, nous proposons un tarif préférentiel pour aller vers des véhicules plus propres notamment électriques et hybrides. Nous proposons aussi des offres intéressantes en lien avec les mobilités douces, notamment en direction de l’équipement en VAE (vélo à assistance électrique). »
Mener une politique d’investissement exclusion/inclusion/transition
Le troisième thème, lui, est financier. C’est l’application des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au fonds en euros géré par la mutuelle, ainsi que pour les unités de compte.
« Là encore, il s’agit d’obtenir un impact démultiplié. En clair, le poids financier de nos actifs, et la façon dont nous les positionnons sur les normes ESG, produisent des effets importants vers un objectif d’atténuation du réchauffement climatique. »
Contribuer à l’amélioration du système de santé
La pandémie de Covid-19 a révélé certaines difficultés du système de santé français. Le « meilleur système de santé du monde » semblait acquis, alors qu’il vacille. Mutuelle des professionnels de santé, la MACSF a toute sa légitimité pour faire monter en puissance cette orientation de sa RSE.
« C’est dans l’ADN de la mutuelle », affirme le Docteur Thierry Houselstein, directeur médical à la MACSF.
« Nous avons clairement un rôle moteur à jouer en proposant ou soutenant des actions visant à améliorer le système de santé. Nous avons identifié trois possibilités d’interventions, là où, à notre sens, se concentrent les difficultés.
Améliorer l’attractivité et la formation professionnelle
Il convient tout d’abord de rendre plus attractifs les métiers du soin, notamment en améliorant la qualité de vie au travail des soignants. La formation initiale mais surtout continue doit être renforcée afin d’accompagner cette attractivité. Ainsi, en 2022, nous avons réalisé plus de 200 interventions et formations destinées aux soignants sur des sujets impactant directement leur pratique professionnelle. Evoquer ces sujets avec eux, c’est aussi leur rendre une marge de manœuvre dans leur exercice quotidien.
Agir sur les parcours de soins sur le territoire
Ensuite, nous souhaitons agir sur l’organisation des soins dans les territoires notamment en accompagnant les professionnels de santé lors de leur installation puis tout au long de leur exercice, que ce soit en libéral ou à l’hôpital. Au-delà des solutions d’assurance, la MACSF facilite également l’exercice médical en proposant des solutions technologiques innovantes via des partenariats avec des start-up en santé. A un autre niveau, nous soutenons activement des CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé), parallèlement à un actionnariat fort avec le groupe Vivalto Santé”.
Sécuriser les pratiques professionnelles
« La dernière intervention concerne bien entendu la sécurisation des pratiques professionnelles, véritable cœur de métier de MACSF. La prévention des risques médicaux permet au professionnel de santé d’exercer sereinement son activité, d’améliorer sa qualité de vie au travail et, j’ai la faiblesse de le croire, de diminuer son stress. Concrètement, cela passe par la mise à disposition de différentes solutions utiles au quotidien, allant d’une assistance psychologique à des formations sur le cyber risque ou encore une hotline médico-légale accessible 24H/24.”
Outre ces interventions visant à améliorer le système de santé dans le cadre de sa politique RSE, la MACSF s’implique fortement dans la e-santé comme accélérateur d’efficience, notamment dans l’organisation des soins.
« Depuis 2015, la MACSF accompagne ainsi une quinzaine de start-up en santé proposant des solutions innovantes dans l’organisation des soins, l’aide au diagnostic ou la sécurisation des pratiques », reprend le Dr Thierry Houselstein.
Et de conclure : « Dans ce domaine, nous sommes tout particulièrement attentifs aux propositions visant à optimiser et sécuriser l’activité médicale tout en conservant le soignant au cœur du débat.”