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Prendre soin, c’est une grande part de l’ADN d’un groupe au service des professionnels de santé. Il est donc naturel qu’en tant qu’employeur, la MACSF mette en œuvre des actions de prévention santé au travail pour ses collaborateurs. Comment le groupe intervient-il pour écouter et comprendre les attentes des salariés en matière de qualité de vie au travail ? Comment tente-t-il de réduire les risques psychosociaux et d’accompagner avec justesse, que ce soit de manière collective ou individuelle ?
L’employeur : observateur et responsable de l’équilibre de vie professionnelle-vie privée de ses collaborateurs
L’employeur a un rôle à jouer dans le bien-être au travail de ses collaborateurs. Sa première préoccupation est de s’assurer que ceux-ci exercent dans les meilleures conditions de sécurité possible, notamment pour éviter les accidents du travail. L’employeur, en lien avec la médecine du travail, doit aussi s’assurer de la bonne santé du salarié. Il vérifie aussi l’adéquation entre ses capacités et son poste de travail. Enfin, l’employeur peut mettre en œuvre des campagnes de prévention auprès de ses collaborateurs. Souvent, elles s’appuient sur les campagnes nationales (tabac, alcool, activité physique…).
La qualité de vie au travail (QVCT) : prévenir les risques dans toutes les dimensions du travail
« La QVCT, c’est l’étape en amont dans la prise en compte des risques psychosociaux (RPS). Elle ne se limite pas à une prise en charge curative des troubles qui peuvent impacter les collaborateurs. La QVCT va plutôt essayer de les éviter, précise Mathieu Sylvestre, responsable des relations sociales et santé au travail de la MACSF. Pour y arriver, un dialogue social est instauré entre les différentes parties prenantes.»
Six domaines particuliers font l’objet de ce dialogue. Ils sont tirés de l’Accord national interprofessionnel sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail de 2013 :
- Les relations au travail, le climat social,
- Le contenu du travail,
- La santé au travail,
- Les compétences, les parcours professionnels,
- L’égalité professionnelle pour tous,
- Le management participatif, l’engagement.
Des temps forts de prévention santé au travail
« Cette année, comme en 2022, nous poursuivons nos efforts en matière d’actions relevant de la prévention. Nous abordons notamment le sujet des harcèlements sexuels et sexistes. Si les débordements les plus condamnables sont évidemment bannis de la MACSF, nous avons travaillé sur des actions de sensibilisation concernant les agissements sexistes. Sur ce type de sujets complexes, nous travaillons en co-construction avec les équipes pour fédérer et éviter toute stigmatisation contreproductive », poursuit Mathieu Sylvestre.
2023 sera une année qui mettra l’accent sur la politique de prévention santé au travail.
« L'entreprise est avant tout un lieu de vie et un espace privilégié pour informer et sensibiliser les collaborateurs sur des sujets de santé et de sécurité qui leur seront utiles dans tous les domaines de leur vie. N'attendons pas d’avoir des symptômes avant de consulter, brisons les tabous sur des sujets comme le handicap, la maladie et la santé mentale » met en avant Sara Laghzaoui, infirmière de la MACSF.
« La santé au travail est l’affaire de tous. Pour donner encore plus de voix et incarner notre raison d’être, la DRH proposera aux collaborateurs, tout au long de l’année 2023, des temps forts de prévention santé au travail sur des thématiques telles que le sommeil, le cancer..» abonde Karine Stavrevitch, responsable RH à la MACSF.
QVT, télétravail et la marque employeur de la MACSF
Est-ce que la QVCT est un enjeu de marque employeur ? Depuis quelques années, les futurs collaborateurs ont des demandes à ce sujet lors des entretiens de recrutement. Par ailleurs, la question du travail à distance et de la flexibilité est aussi au centre des demandes des candidats. Aussi, la MACSF y prête une attention particulière. « La pratique du télétravail est relativement ancienne à la MACSF. Mais avec la rupture causée par la crise sanitaire, il apparaissait essentiel de redéfinir les contours du travail à distance à la MACSF ». S’il est apparu comme une réponse pratique à différents sujets, le télétravail requiert tout de même une certaine vigilance. « Il y a un risque d’isolement et de désengagement pour le collaborateur. Le dialogue social nous permet de discuter pour trouver où situer le curseur », indique Mathieu Sylvestre.
De la prévention collective vers la prévention individuelle
En matière de risques professionnels et d’action de prévention, il est souvent pertinent de débuter par des actions de prévention collectives. Ensuite, elles sont précisées avec un accompagnement plus personnalisé, sous format individuel. « Nous procédons de cette manière pour faire une première démarche sur des problématiques sensibles. Même si vous venez avec les meilleures intentions du monde, il peut être compliqué d’approcher un collaborateur qui a besoin d’aide explique Mathieu Sylvestre. C’est par exemple le cas de tout ce qui relève des addictions. Celles-ci ont des effets et des traductions très intimes. Elles vont demander des prises en charge personnalisées, mais l’action collective de prévention peut être un levier de point d’entrée ce sera une action collective. Le tabagisme et l’alcoolisme en sont un bon exemple. Il est plus simple de lancer le mois de novembre sans tabac sous forme de défi collectif, que de cibler directement les fumeurs. C’est une population hétérogène avec des besoins et des attentes différentes ».
Une prise de conscience en douceur ? « C’est un peu l’idée. De toute façon, le consentement est un préalable nécessaire. C’est le gage d’une meilleure efficacité dans la prise en charge », conclut Mathieu Sylvestre.
Retour sur le succès de l’opération Octobre rose 2022
Octobre rose est un rendez-vous annuel qui permet de sensibiliser les collaboratrices face au risque de cancer du sein. En 2021, l’opération a consisté principalement à la participation à une course. Le but était de récolter des fonds au bénéfice de la recherche. Cela coïncidait avec l’envie de se joindre à un évènementiel en collectif et en extérieur, surtout après la crise du Covid-19.
« Pour l’édition 2022, nous avons voulu proposer des actions plus personnelles, plus individuelles. En échangeant avec des collaboratrices, nous nous sommes aperçues que l’auto-dépistage était méconnu. De plus, les femmes avaient, d’une façon générale, beaucoup de questions sans réponses fiables » souligne Sara Laghzaoui Al Bachiri, infirmière du groupe MACSF. Et les interrogations font remonter des sujets inattendus notamment sur le procédé de l’autopalpation, qui joue un rôle capital dans la détection précoce de toute anomalie. Un buste spécial de mannequin a permis de faire des ateliers pratiques pour comprendre comment se fait l’autopalpation.
Garder sa motivation grâce à un coach
En complément des campagnes de prévention, les collaborateurs de la MACSF ont accès à des services d’assistance, comme du coaching motivationnel. Ce coaching se compose d’entretiens téléphoniques avec une infirmière diplômée d’État, sous la responsabilité d’un médecin. Il s’agit d’appels téléphoniques programmés, jusqu’à cinq appels durant une période de six mois. Les principales thématiques abordées sont l’alimentation et le tabac, pour prévenir l’apparition ou maîtriser les facteurs de risques.