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A l’occasion de la journée mondiale sans tabac du 31 mai, Anne-Sophie Demorgny, gérante de portefeuilles obligataires et responsable durabilité du groupe MACSF, explique la politique d’exclusion des investissements, notamment les entreprises du secteur du tabac.
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale sans tabac. Quelle est la position du groupe MACSF en matière d’exclusion des entreprises du secteur du tabac ?
Nous excluons complètement les entreprises du secteur du tabac de tous nos types d’investissements. Cette prise de position est très ancienne et profondément ancrée dans nos valeurs. Elle est naturelle vis-à-vis de notre activité et de notre sociétariat.
Outre cette exclusion, quelles autres actions sont mises en œuvre par la MACSF pour investir de manière responsable ?
À la MACSF, nous plaçons l’analyse extra-financière au même niveau que l’analyse financière dans le choix de nos investissements. Cela signifie que nous incluons systématiquement des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, appelés critères ESG, dans nos décisions d'investissement. Avant d’investir, nous réalisons une analyse d’impact sur l’environnement et la société de l’entreprise. Nous croyons fermement que les entreprises qui adoptent des pratiques responsables et durables sont mieux positionnées pour réussir à long terme. En intégrant ces critères ESG, nous protégeons non seulement nos investissements mais nous contribuons aussi à un avenir plus durable.
Quels sont les autres critères d’exclusion appliqués à la gestion ?
En plus du secteur du tabac, nous avons différentes politiques d'exclusion. Nous excluons, notamment, les entreprises ayant des controverses sociétales ou environnementales élevées et celles impliquées fortement dans le secteur des énergies fossiles. En tant qu’assureur, nous sommes impactés par les enjeux sociétaux notamment ceux liés au dérèglement climatique, et en tant qu'investisseur, nous pouvons impacter positivement ces enjeux en investissant de manière responsable. Au total, ce sont 2 600 entreprises et 14 États qui sont exclus de notre périmètre d’investissement. Nous effectuons une revue annuelle pour nous assurer que nos critères sont bien à jour.
D'autres actions sont-elles entreprises en matière d’investissements en faveur d’une meilleure santé publique ?
Nos investissements dans le domaine de la santé ont considérablement augmenté ces dernières années. Le groupe MACSF est entré au capital de plusieurs start-up en e-santé pour soutenir l’innovation médicale. Nous avons également accompagné la restructuration du groupe Orpéa, devenu Emeis, avec la Caisse des dépôts, CNP Assurances et la MAIF. Cette décision est cohérente avec notre engagement auprès des professionnels de santé et repose sur notre expérience dans le secteur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. De plus, nous avons investi dans les Laboratoires Delbert, spécialisés dans l’acquisition et le maintien sur le marché de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur en rupture d’approvisionnement. Nous réalisons aussi des investissements en immobilier de santé, notamment dans DocCity, des maisons de santé pluridisciplinaires.