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La digitalisation, aujourd’hui, aucune entreprise ne peut imaginer faire sans. Elle présente de nombreux avantages mais génère aussi de multiples inquiétudes. A la MACSF, nous partageons l’idée qu’une innovation n’est ni bonne ni mauvaise ; c’est l’usage que nous en faisons qui détermine son aspect, négatif ou positif. Alors oui à la digitalisation si elle est réfléchie et cadrée, oui si elle apporte des bénéfices à nos collaborateurs, comme une montée en compétences, et à nos sociétaires, comme une expérience client plus riche.
Digitaliser, c’est pérenniser son avenir
Au printemps 2020, la crise sanitaire n’a pas fait dans la demi-mesure. En imposant du jour au lendemain le télétravail à pratiquement toutes les entreprises, elle a été un puissant accélérateur de la finalisation de leur digitalisation. Ce qui était déjà fait s’avérait souvent insuffisant, ce qui n’était que vague projet devenait une urgence. Tout ce qui modelait nos croyances sur ces sujets a explosé en vol, mettant la moindre des certitudes au placard, sauf une : sans trop savoir comment serait l’après, on a vite compris que plus rien ne serait jamais comme avant. A la MACSF, nous avions pris le virage de la digitalisation il y a quelques années déjà, conscients que cela était un impératif pour rester compétitifs et continuer à offrir à nos collaborateurs des perspectives professionnelles pérennes. Nous avons profité de ces transformations pour dépolluer nos quotidiens de tâches sans réelle valeur ajoutée, libérant ainsi des temps précieux pour mieux s’occuper de nos sociétaires et en recruter de nouveaux. Nos collaborateurs ont gagné en épanouissement et en compétence. En revisitant nos process, on a également offert à nos sociétaires des expériences client novatrices, ce qui nous convenait tant les métiers de l’assurance étaient traditionnellement perçus comme un peu vieillots et surtout champions des lourdeurs administratives. « L’entreprise est pro-active sur beaucoup de sujets, nous précise Antoine, chargé de clientèle agence MACSF. La digitalisation en fait partie. Notre métier, dans le fond, ne change pas vraiment. Ce qui change, c’est la manière de l’exercer, les outils mis à notre disposition sont par exemple mieux adaptés au monde nomade. Tablette, portable, signature électronique... à la MACSF, on évolue à la pointe de la modernité ».
Anticiper notre futur référentiel métiers
Aujourd’hui, la digitalisation a un lien direct avec l’avenir d’un métier. Elle s’invite dans toutes les tâches, dans toutes les missions. Si elle n’en change pas le contenu, elle en redessine les contours, c’est le prix à payer pour envisager un minimum de pérennité. L’ignorer ou trop tarder à l’intégrer, c’est devenir rapidement obsolète, purement et simplement. En 2019, 51 % des salariés pensaient que la transformation digitale pourrait faire disparaître leur métier (Baromètre International Cegos). Une peur légitime ? Oui et non. Tout est question de vision. Effectivement, la digitalisation peut faire disparaître tout ou partie d’un métier, mais ce n’est jamais une finalité. La suite, c’est généralement l’émergence d’un nouvel usage, d’une nouvelle approche... donc d’un nouvel avenir. Une étude EuroStrat montre d’ailleurs qu’en 2025, la digitalisation aura créé deux fois plus d’emplois qu’elle n’en aura fait disparaître. On peut donc avancer qu’à moyen terme, la digitalisation n’aura pas un impact négatif sur le nombre d’emplois dans le secteur des Assurances. Ce sera juste une répartition différente. Reste donc à savoir quels métiers vont disparaître et, sujet plus hasardeux, lesquels vont apparaître...
Se former aujourd’hui aux évolutions de demain
Pour tenter d’apporter des réponses, anticiper les changements générés par la digitalisation et maintenir l’humain au cœur de notre stratégie, nous avons engagé une réflexion sur l’évolution de nos métiers. Pour cela, nous avons imaginé la MACSF, ses sociétaires et ses marchés dans 5 ans, dans 10 ans. Par rapport à ces projections, nous avons regardé comment nous exercerons nos métiers, ce qui sera nouveau, ce qui n’aura plus de sens... A partir de ces résultats, nous allons revisiter nos modules de formations internes afin de permettre aux collaborateurs dont le métier serait menacé, d’évoluer facilement vers des missions qui elles ont toute leur place dans notre futur référentiel métiers. Alors une entreprise de plus en plus digitale est-elle forcément de moins en moins humaine ? Notre réponse est non, mais il faut que cela soit un choix, une décision ferme formulée très en amont et qui guidera toutes les transformations actuelles et futures de l’entreprise.