Données du 01/01/2024 au 22/05/2024
Performances des profils du RES Multisupport
Performance annuelle nette de frais de gestion et de frais de garantie plancher et brute de prélèvements sociaux, calculée sur la base d’une prime nette directement investie sur le profil au 1er janvier avec une hypothèse de rémunération de 3,10% nette sur le fonds en euros
Performances des unités de compte de la gamme financière MACSF
Données du 01/01/2024 au 22/05/2024
Performance au 22/05/2024, brute de frais de gestion, de frais de garantie plancher et de prélèvements sociaux. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur.
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Recommandations d'investissement sur les unités de compte
- Nous conservons notre biais prudent dans notre allocation recommandée. Les marchés actions, qui affichent des performances élevées en dépit de la remontée des taux d’intérêt et du renforcement du risque géopolitique, apparaissent chers, particulièrement aux Etats-Unis. L’optimisme des investisseurs nous semble donc généralement excessif et nous réaffirmons notre préférence pour nos supports investis en obligations d’entreprises et ceux dont les allocations ou les thématiques présentent des profils de risque « actions » modérés et des niveaux de valorisations encore attractifs.
- Parmi nos fonds actions, nous maintenons nos préférences pour les thématiques qui ont sous-performé depuis début 2023 : Candriam Equities Biotechnology, Schroder Global Energy Transition et Echiquier Agenor Mid-Cap Europe.
- Nous renouvelons par ailleurs notre recommandation en faveur des obligations convertibles internationales (Lazard Convertible Global) qui offrent des opportunités pour s’exposer à la performance des marchés actions tout en bénéficiant d’une protection à la baisse et d’un rendement positif.
- Enfin, nous pensons que les actions internationales à dividendes élevés, en retrait en 2023 mais en hausse sensible ces derniers mois, conservent leur attractivité dans la perspective de futures baisses de taux.
Fonds patrimoniaux
Parmi nos fonds patrimoniaux nous privilégions DWS Concept Kaldemorgen, présent dans l’allocation de notre profil Sérénité, qui affiche historiquement un profil rendement/risque très convaincant grâce à des choix d’investissements opportuns accompagnés d’une gestion indépendante des risques de marchés. Il a d’ailleurs été récompensé en 2023 par le prix du meilleur fonds d’allocation en France décerné par Morningstar.
Nous restons aussi très positifs sur nos supports d’obligations d’entreprises, d’autant que les taux d’intérêt ont progressé depuis le début de l’année. Le fonds à échéance au profil de risque modéré Objectif 2030 Edmond de Rothschild permet de capter le rendement attrayant du marché sur un horizon d’investissement de 6 ans et à le préserver sur la période. D’autre part, notre support de dettes non cotées Tikehau Financement Entreprise, qui finance la croissance d’entreprises européennes de taille intermédiaire, conserve un profil rendement/risque attractif, puisqu’il profite notamment d’un rendement indexé sur le niveau élevé des taux d’intérêt à court terme (Euribor 3 mois encore proche de 4% en mai 2024). Il affiche une performance de 7,15% en 2023.
Fonds actions et obligations convertibles
Parmi nos fonds thématiques, notre support Candriam Equities Biotechnology, pénalisé récemment par la hausse des coûts de financement, constitue selon nous une opportunité à moyen terme alors que le retour des opérations d’acquisitions par des grands laboratoires pharmaceutiques pour pallier à la multiplication des échéances de brevets, se confirme et devrait dynamiser le secteur.
Nous recommandons toujours le support Échiquier Agenor SRI Mid-Cap Europe, investi dans des valeurs moyennes européennes de croissance qui présentent une forte visibilité sur les bénéfices, apparaissent relativement décorrélées du cycle économique et dont les valorisations sont redevenues attrayantes après leur forte sous performance en 2022 et en 2023.
Nous conseillons enfin notre support d’obligations convertibles internationales Lazard Convertible Global, dont le profil technique nous semble continuer d’offrir une réelle opportunité après sa solide performance en 2023 (+7.50%) et son recul depuis le début de l’année (-1,60% au 22 mai 2024). Les fondamentaux des obligations convertibles (niveaux de crédit solides pour assurer une protection à la baisse, niveaux de convexité élevé, faible valorisation des actions sous-jacentes et portage positif) restent très attrayants.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
Analyses et commentaires de l'équipe financière MACSF sur les marchés
- Les marchés financiers ont été soutenus par une forte vague d’optimisme depuis octobre 2023, en lien avec les anticipations d’un atterrissage en douceur de l’économie, la baisse des taux d’intérêt et la désinflation. Nous pensons que beaucoup de bonnes nouvelles se reflètent déjà dans les niveaux de valorisation des actifs risqués.
- Les taux d’intérêt à moyen et long terme se sont tendus depuis le début de l’année, même s’ils semblent plafonner, renforçant selon nous l’attractivité des obligations d’entreprises les mieux notées et des emprunts d’Etat.
- Nous restons vigilants vis-à-vis des actions européennes et américaines, dont les valorisations apparaissent élevées et dont les primes de risque sont faibles. Nous maintenons notre préférence pour les valeurs moyennes européennes de croissance qui affichent depuis 2022 une forte sous-performance. Nous continuons aussi de recommander les thématiques actions défensives et de long terme qui demeurent relativement attractives. Enfin, nous pensons que les actions de pays émergents offrent des opportunités grâce d’une part à l’amélioration des fondamentaux économiques de ces pays, mais aussi compte tenu des niveaux de valorisation des actions chinoises qui restent attractifs en dépit de leur fort rebond ces derniers mois.
- Nous recommandons toujours les obligations convertibles qui possèdent des atouts dans ce contexte de marché : un rendement positif et une exposition défensive aux performances des actions.
Temps forts du mois écoulé
Après leur correction enregistrée en avril, les marchés actions ont repris le chemin de la hausse, inscrivant en Europe et aux États-Unis de nouveaux points hauts historiques, à la faveur principalement de la bonne dynamique des résultats des entreprises et de la baisse des taux d’intérêt. Les chiffres moins robustes qu’attendu aux États-Unis (consommation, emploi, inflation) ont en effet rassuré les marchés obligataires, les taux refluant par rapport à leurs records annuels.
Les propos de la Réserve fédérale américaine restent toutefois résolument prudents concernant l’assouplissement prochain de sa politique monétaire, en dépit de chiffres d’inflation qui n’ont pas surpris à la hausse en avril, contrairement aux mois précédents. Les anticipations de marché semblent se stabiliser sur 2 baisses de 0,25% des taux directeurs en 2024 (depuis le taux de dépôt actuel de 5,25%), la première devant intervenir entre septembre et novembre.
La dynamique économique en Europe confirme sa légère amélioration alors que la désinflation se poursuit, validant l’hypothèse d’une première baisse de 0,25% au mois de juin des taux directeurs de la Banque centrale européenne (4% actuellement pour son taux de dépôt) suivie de 2 baisses supplémentaires au second semestre.
D’autres signes de ralentissement sur les prix et l’activité seront nécessaires pour accentuer la baisse des taux d’intérêt à long terme. Les rendements du Bon du Trésor américain et de l’OAT à 10 ans évoluent encore à des niveaux proches respectivement de 4,40% et 3,00%, contre 3,88% et 2,55% en début d’année.
Le dollar s’est légèrement déprécié ces dernières semaines, l’euro repassant au-dessus de 1,08 dollar. Le prix de l’once d’or, a atteint un nouveau record historique à 2,425 dollars, en hausse de 17% depuis le début de l’année. À noter enfin la surperformance sensible des marchés d’actions de pays émergents, dynamisés par le rebond de près de 30% des indices chinois depuis leurs points bas de fin janvier dernier.
Contexte économique
L’économie mondiale, dont la croissance est désormais attendue en hausse de 3,4% en 2024 (Fonds Monétaire International), confirme son redressement malgré une baisse des taux d’intérêt plus tardive que prévu. L’activité en Europe se renforce après près de deux ans de stagnation et l’économie chinoise accélère, compensant un certain ralentissement aux États-Unis.
Cette bonne dynamique globale devrait se maintenir ces prochains mois, en dépit de l’amorce d’une consolidation budgétaire dans les pays développés, de conditions financières encore restrictives et d’un environnement politique international toujours très incertain (Moyen-Orient, Russie, Chine).
Aux États-Unis, la croissance est restée soutenue au premier trimestre (1,6% en rythme annualisé), même si le marché de l’emploi montre des signes de détente. Les données d’enquête (ISM, PMI) publiées ont été pour la plupart plus faibles que prévu et le moral des ménages et les ventes de détail ont surpris à la baisse mais la désinflation devrait soutenir la consommation ces prochains mois.
En Europe, la croissance a surpris à la hausse au premier trimestre (0,3% en rythme annualisé), en amélioration dans toutes les grandes économies de la zone, y compris en France et surtout en Allemagne, où elle reste toutefois médiocre. Ce contexte plus favorable limite donc le risque de voir la banque centrale européenne diverger trop fortement avec la Réserve Fédérale américaine dans la baisse de ses taux directeurs après une première baisse attendue en juin.
En Chine, la croissance a été plus forte qu’anticipé au premier trimestre (+6,6% en rythme annualisé), soutenue par l’investissement industriel et les exportations. La consommation des ménages reste pourtant décevante, affectée par la baisse de la valeur du patrimoine immobilier. À noter que les tensions commerciales avec les États-Unis et l’Europe se renforcent graduellement sans menacer significativement la croissance à ce stade.
Achevé de rédigé le 23/05/2024.