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Avec de premières expériences dès 2009, le groupe MACSF se lance très tôt sur le terrain du télétravail, alors considéré comme une organisation du travail peu accessible. Le dernier accord datant de 2019, l’objectif des négociations était de faire évoluer le système en place, mais les règles du jeu ont changé. La pandémie a fait bouger les lignes et les mentalités. Avec l’expérience acquise du travail à distance obligatoire, on en mesure mieux les avantages et les limites, ce qui offre l’opportunité de fixer un cadre d’application plus fin et plus opérationnel. Tel est l’esprit qui a guidé les négociations 2022 pour aboutir à un accord entériné en octobre et qui sera mis en place d’ici la fin de l’année.
Ne pas oublier le rôle d’une entreprise
Stéphane Dessirier, directeur général du groupe MACSF, est un convaincu de la première heure : « La MACSF a ouvert la voie il y a plus de dix ans, elle s’adapte aujourd’hui aux toutes dernières évolutions pour faire du télétravail un mode de fonctionnement institué. C’est une évolution importante. »
En amont de la négociation, des sondages et tables rondes ont été menés en interne afin d’avoir un retour du terrain. Erika Sam, directrice des ressources humaines du groupe, nous synthétise les résultats : « Le travail à distance est plébiscité, il offre plus de confort, il génère plus de productivité. En revanche, il n’est pas considéré comme une fin en soi. Le mode hybride est apprécié par 90 % des collaborateurs, avec un avantage quasi unanime pour le présentiel pour tout ce qui touche au collaboratif. »
Justement, le collectif, le préserver est un impératif pour Stéphane Dessirier : « Le télétravail subi a, en partie, relâché le lien social qui lie les collaborateurs d’une même entreprise. Il faut être vigilant à cela. Notre objectif est de garder le lien social, le sens du collectif, le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Nous sommes un ensemble, rassemblés autour d’une ambition commune, un esprit de service qui nous unit, l’envie de travailler avec d’autres pour d’autres. Créer et entretenir ce lien est nécessaire pour continuer à construire ensemble la culture MACSF. »
Une logique simplifiée
Les collaborateurs du groupe MACSF n’exercent pas tous le même travail, il faut alors créer un dispositif de travail à distance (TAD) qui s’adapte le mieux possible aux missions de chacun et à l’organisation du travail en fonction des secteurs d’activité. Explications d’Erika Sam : « Les personnes en charge de la relation clientèle à distance exercent des missions tout à fait adaptées à un rythme de trois jours de TAD par semaine. Pour les managers et les personnes engagées sur des projets transverses, c’est différent. Leur mission est d’animer un collectif, d’accompagner : nous proposons alors un jour de TAD par semaine et vingt jours flottants par an. Cela leur permettra de moduler leur présence sur site selon la montée en puissance des projets sur lesquels ils sont engagés ».
Pour prévenir de l’isolement et permettre aux équipes de garder le lien, le groupe remet en exergue « l’obligation pour tous d’être sur site au moins deux jours par semaine. Ensuite, pour être complet, il faut évoquer les circonstances exceptionnelles qui impliqueraient un TAD généralisé comme une nouvelle épidémie, un événement météo persistant, une grève des transports, etc. et les TAD individualisés, pour aider temporairement un collaborateur en situation de proche aidant par exemple. »
Des avantages renforcés
Des nouveautés, l’accord 2022 en a plus d’une. Mathieu Sylvestre, responsable des relations sociales et animateur des négociations, nous en présente quelques-unes : « Le nouvel accord s’adresse à plus de collaborateurs, comme les CDD, les alternants et les managers, qui entrent de plein pied dans le régime des travailleurs à distance réguliers. Les circonstances exceptionnelles sont élargies et l’ancienneté minimum pour accéder au TAD passe de un an à trois mois. Il a été aussi décidé d’indemniser à hauteur de 2,5 euros chaque jour de TAD régulier. Avec ces décisions, la MACSF confirme clairement son engagement offensif vis-à-vis du TAD. »
Des règles de fonctionnement revisitées
Renégocier l’accord de TAD a permis de réaffirmer certains principes de fonctionnement, comme le souligne Erika Sam : « Un principe fondamental du TAD, c’est le volontariat. Il est mis en place à la demande du collaborateur et après avoir été accepté par son manager. Il n’a jamais de caractère définitif. Ensuite, le bon sens prévaut. Il faut être autonome sur son poste, travailler depuis son domicile régulier et être totalement disponible dans le cadre des horaires de travail. »
Pour affiner l’organisation de tous, d’autant plus qu’il y aura maintenant plus de collaborateurs en mode TAD, une appli dans laquelle chaque collaborateur viendra notifier sa demande de TAD, permettra d’avoir une photographie précise de qui est en TAD au moment T et en prévision.
Dès la fin 2022, les salariés éligibles seront inscrits en TAD et certains d’entre eux pourront réaliser jusqu’à trois jours par semaine à distance, notamment tous ceux en lien avec la relation clientèle à distance (vente, gestion, indemnisation), alors que le marché est en moyenne à deux jours. Les salariés en situation managériale sont maintenant pleinement intégrés au dispositif, ce qui n’est pas une généralité. En d’autres termes, si la pandémie a fait passer le travail à distance d’exception à obligation, le groupe MACSF a su préserver son avance sur le sujet, en capitalisant sur une expérience terrain unique et un engagement total de la direction qui remonte bien avant le premier confinement.
L’accord 2022 répond aux attentes des collaborateurs et aux nécessités d’une mutuelle d'assurance qui compte défendre ses positions pour toujours mieux servir les intérêts de ses sociétaires. Cet engagement vous parle ? Cliquez ici et découvrez les dernières opportunités MACSF.