Environnement économique et banques centrales
Aux États-Unis, Joe Biden a bloqué le rachat de US Steel, le géant de l’acier américain, par le japonais Nippon Steel, invoquant des risques pour la sécurité nationale, une décision critiquée par Tokyo et susceptible de fragiliser les relations bilatérales.
Sur le plan migratoire, le débat sur les visas H-1B, cruciaux pour les travailleurs étrangers dans les secteurs spécialisés, suscite des tensions politiques, avec des taux de refus en hausse malgré la demande croissante.
Côté économie, le marché de l’emploi reste solide mais ralentit, avec une prévision de 154 000 créations d’emplois et un chômage attendu à 4,2 %.
La Fed, après une troisième baisse consécutive de ses taux, publiera bientôt le compte rendu de sa dernière réunion, sous surveillance des investisseurs.
Du côté de la BCE, Christine Lagarde, a indiqué que l'objectif d'une inflation de 2 % pourrait être atteint en 2025, tout en mettant en garde contre des défis persistants liés à l'inflation des services, aux risques géopolitiques et à la faible croissance économique.
Par ailleurs, la publication des données sur l'inflation de la zone euro pour décembre sera déterminante pour évaluer la possibilité de nouvelles baisses de taux, permettant à la BCE d'assouplir sa politique monétaire afin de soutenir une économie fragilisée.
Chine : Nouveau départ
En 2025, la Chine ajustera ses tarifs d'importation pour stimuler la demande intérieure et le commerce international, avec des baisses sur certains matériaux.
Elle prévoit aussi de développer les véhicules sans conducteur, comme les bus et les taxis.
Sur le plan économique, la banque centrale prévoit une baisse des taux d'intérêt de 1,5 % en 2025.
Enfin, la Chine renforce ses restrictions technologiques en appliquant des règles plus strictes sur les technologies de fabrication de batteries et en imposant des interdictions d'exportation vers 28 entreprises américaines.
France : Environnement politique et économique toujours tendu
En France, le gouvernement Bayrou cherche à stabiliser sa position politique en engageant des discussions avec les partis pour élaborer un budget 2025 viable, tout en prônant des réductions de dépenses plutôt que des hausses d'impôts.
François Bayrou prévoit un déficit public de 5,4 % du PIB et reconduit le budget de 2024 pour 2025.
Lors de ses vœux, Emmanuel Macron a reconnu l'instabilité provoquée par la dissolution et a évoqué de possibles référendums ou conventions citoyennes, sans préciser les sujets, mais excluant l'immigration et la fin de vie.
Toute décision pourrait cependant accroître l'instabilité politique en cas d'échec.
L’indice parisien commence l’année dans le rouge
Sur cette première semaine de 2025, le CAC 40 affiche une performance de -1,33%.
Les valeurs les plus performantes sur les premiers jours de cette nouvelle année sont Airbus (+2,46%), Engie (+2,02%) et Unibail (+1,40%) tandis que Kering (-5,83%), ArcelorMittal (-4,32%) et LVMH (-3,81%) sont les valeurs les moins performantes.
Marchés des changes et des taux
L’euro est en baisse face au dollar à 1,0306 EUR/USD et le rendement de l’Etat français à 10 ans progresse à 3,28% en fin de semaine.
Achevé de rédiger le 06/01/2024