Les banques centrales patientent
En zone euro, l’indice des prix à la consommation ressort à +2,8% en janvier après une progression de +2,9% en décembre.
En France, le gouvernement a abaissé sa prévision de croissance pour 2024 de +1,4% à +1,0% et prévoit toujours un abaissement du déficit public à 4,4% du PIB en 2024.
Le Conseil d'Etat a validé le gel du taux du Livret A à 3% jusqu'à janvier 2025.
L’indicateur du climat des affaires dans le secteur atteint 100 points en février contre 98 points en janvier.
Le PMI composite qui permet de déterminer la santé économique du secteur manufacturier et des services enchaine un 4ème mois d’amélioration à 47,7 en février.
Néanmoins, en Allemagne, le PIB s’est contracté de -0,3% au T4 2023 par rapport aux trois mois précédents.
Aux États-Unis, le marché de l’emploi américain reste solide avec une surprise sur la baisse des inscriptions au chômage lors de la semaine, à 201 000 contre 213 000 (estimé).
Du côté des banques centrales, la FED a déclaré qu'il était trop tôt pour abaisser les taux.
Par contre, la Banque d'Angleterre pourrait commencer à réduire ses taux, face à des signes encourageants indiquant que les pressions sur les prix s’atténuent.
En zone euro, Christine Lagarde a indiqué que les signes de ralentissement de la croissance des salaires observés au 4ème trimestre sont encourageants mais pas encore suffisants pour donner à la BCE la certitude que l'inflation retournera à sa cible de 2,0%.
Publication de résultats
Près de 60% des entreprises européennes ont publié dans une saison de résultats bien orientée à mesure qu’elle avance, avec des surprises positives qui représentent plus de 50%.
Le secteur de la technologie américaine profite largement de la publication de résultat du fabricant de puces Nvidia qui a dépassé les attentes à la suite de résultats trimestriels exceptionnels.
La capitalisation boursière du groupe a atteint environ 2 000Mds$.
Sur la seule journée de jeudi, Nvidia a progressé de +16,4%, ce qui correspond à une hausse de la capitalisation boursière de +277Mds$ sur la séance.
Il s’agit de la plus forte hausse absolue de l’histoire pour une société cotée.
La BCE demeure cependant prudente, bien que les derniers chiffres d’inflation continuent de surprendre à la baisse, et ne veut pas modifier ses taux de manière prématurée, insistant sur la dynamique salariale comme critère d’observation des mois à venir.
On note cependant un contraste avec les résultats de Palo Alto Network ; l’acteur de la cybersécurité proche du segment IA témoignait lui d’une baisse de la demande, ce qui a valu à son cours de bourse de retourner à ses niveaux de novembre.
Nouveau record pour le CAC 40
Avec une progression 2,55% sur la semaine, l’indice parisien établit un nouveau record à 7966 pts et affiche une performance de +5,61% depuis le début de l’année.
Air Liquide (+10,38%) et Carrefour (7,08%) sont en forte hausse suite à leurs publications de résultat au-dessus des attentes.
À l’inverse, Edenred chute (-8,89%) suite à une accusation de truquage d’offres et d’infractions administratives, Unibail (-2,75%) et ArcelorMittal (-2,17%) sont les valeurs les plus pénalisées sur la semaine.
Marchés des changes et des taux
L'euro s’apprécie face au dollar à 1,082 EUR/USD et le rendement de l’état français à 10 ans est en baisse à 2,82%.
Achevé de rédiger le 26/02/2024.