Europe : victoire contre l’inflation ?
En Europe, l'économie montre des signes contrastés, avec un taux d'inflation baissier à 2,2%, se rapprochant de la cible de la BCE de 2% mais une croissance qui ralentit.
En France, l'économie a progressé de 0,2 % au deuxième trimestre 2024, une révision à la baisse par rapport aux attentes initiales de 0,3%, tandis que l'inflation annuelle a ralenti à 1,9 % en août, son niveau le plus bas depuis trois ans.
Par ailleurs, la confiance des consommateurs français s'améliore légèrement, atteignant 92,1 (contre 90 le mois précédent).
De même, en Allemagne, l'économie s'est contractée de -0,1 % au T2 2024 et le taux d'inflation en août est similaire à celui de la France à 1,9%.
La nouvelle Assemblée nationale se réunira du 18 juillet au 1er août et commencera à élire son nouveau président.
Concernant le marché de l'emploi, le taux de chômage allemand est de nouveau à son plus haut niveau depuis plus de 3 ans à 6,0 % en août tandis que le taux de chômage dans la zone euro est retombé à son plus bas niveau historique de 6,4% en juillet 2024.
Enfin, le président Français E. Macron a écarté l'option d'un gouvernement NFP représenté par Lucie Castets et n'a donc toujours pas désigné de successeur à l'ancien premier ministre Gabriel Attal.
Le message est plus rassurant aux États-Unis
Aux États-Unis, l'économie a connu une performance robuste au deuxième trimestre 2024, avec une croissance du PIB révisée à la hausse à 3,0 %, bien au-dessus des 1,4 % du premier trimestre.
La confiance des consommateurs américains a atteint un niveau de 103.3 (contre des attentes à 100,7), soutenue par des dépenses personnelles en hausse de 0,5 % en juillet.
Malgré des inquiétudes qui persistent concernant le marché du travail, avec un taux de chômage en hausse en juillet, la baisse des demandes d'allocations chômage en août ont rassuré.
Parallèlement, les nouvelles commandes de biens durables ont surpris à la hausse à +9,9% en juillet (consensus à +5%), contrebalançant la baisse de -6,9% du mois précédent.
Par ailleurs, l'indice PCE de base aux États-Unis, l'indicateur préférée de la Fed pour mesurer l'inflation sous-jacente, a augmenté de +0,2% par rapport au mois précédent pour s'établir à +2,6% sur un an, légèrement inférieur au consensus de +2,7%.
Résultats de NVIDIA : impressionnants mais pas assez !
Malgré des résultats solides et des performances supérieures aux prévisions en termes de revenus et de bénéfices, le géant de la Tech NVIDIA n'a pas répondu aux attentes les plus optimistes, entraînant une baisse de -6,7 % de son cours après la clôture.
Bien que la société ait augmenté ses prévisions de revenus pour le troisième trimestre, les investisseurs s'attendaient à des prévisions plus élevées, entre 33 et 34 milliards de dollars.
De plus, la marge brute a chuté à 75,1 %, marquant la première baisse séquentielle en deux ans.
Néanmoins, les résultats ont tout de même donné une image solide de l'IA dans son ensemble.
L’indice parisien en légère hausse
Le CAC 40 progresse de +0,71% sur la semaine et affiche une performance de +1,16% sur l’année. Danone (+3,26%), Crédit Agricole (+3,21%) et Dassault Systèmes (+3,01%) affichent les plus fortes hausses tandis que Téléperformance (-6,34%), Airbus (-1,41%) et Hermès (-1,18%) sont les valeurs les plus pénalisées.
Marchés des changes et des taux
L’euro faiblit légèrement face au dollar à 1,107 EUR/USD et le rendement de l’Etat français 10 ans progresse de quelques points de base sur la semaine à 3,03%.
Achevé de rédiger le 02/09/2024.