Les banques centrales gardent le cap
Le FMI prévoit une croissance mondiale de +3,1% en 2024 et s'attend à une croissance inchangée de +3,2% pour 2025.
Lors de sa réunion, Jerome Powell n’a pas modifié sa politique monétaire. La Fed estime qu’il est encore trop tôt pour envisager la première baisse de taux et attend d’être plus confiante dans le retour durable de l’inflation vers son objectif de 2%.
Les créations d’emplois aux États-Unis dépassent 300 mille en décembre et janvier, alors qu’elles avaient ralenti à 200 mille sur les 6 mois précédents.
Le taux de chômage reste stable à 3,7% pour le troisième mois consécutif, en dessous des 4,1% que la Fed estime comme étant le niveau soutenable à long terme.
Les inscriptions au chômage de la dernière semaine de janvier sont ressorties en hausse à 224 mille contre 215 mille estimés la semaine précédente. Surtout, les salaires réaccélèrent en janvier : le salaire horaire moyen augmente de 4,3% à 4,5% sur un an, un plus haut depuis 4 mois.
Ces dernières données suggèrent que les tensions salariales sont encore loin d’être normalisées.
En zone euro, Christine Lagarde estime qu'au-delà des chiffres d'inflation, les données de croissance des salaires qui sortiront le jour de la conférence de la BCE, en mars, seront clés pour décider d'une éventuelle baisse des taux de -25pbs, qui pourrait finalement être seulement annoncée lors de la réunion du 6 juin.
- Le PIB français est resté stable au quatrième trimestre, en ligne avec les estimations du consensus.
- Ainsi sur 2023, le PIB progresse de +0,9% sur un an. L’inflation ressort à +3,4% sur un an vs consensus +3,6%.
- En Allemagne, l’inflation baisse un peu plus que prévu en janvier à +3,1%.
Des publications de résultats mitigées
Cette deuxième semaine de publication de résultats aura été volatile.
Meta affiche des résultats exceptionnels ; le réseau social dépasse toutes les attentes et annonce le versement de son premier dividende, en plus d’un programme de rachat d’actions de 60 milliards de dollars.
Amazon et Microsoft publient également de solides résultats, aidés par une accélération sur leurs parties cloud (AWS et Azure).
Amazon et Microsoft publient également de solides résultats, aidés par une accélération sur leurs parties cloud (AWS et Azure).
En revanche, Apple et Google sont en léger repli malgré des résultats en ligne.
La Chine patine
La Chine a effacé ses gains de la semaine dernière, avec une chute de 3,3%.
Ce week-end, le régulateur financier a répété son engagement pour stabiliser les marchés.
Mais en l’absence de catalyseurs, les investisseurs restent prudents après 6 mois de baisse ininterrompue.
D’autant que les données économiques restent faibles avec un PMI manufacturier qui s’établit à 49,3 points et un PMI des services à 50,7 points en janvier.
Les autorités de Shanghai ont assoupli la politique immobilière et les restrictions à l’achat de logements dans les villes de première catégorie (capitales de provinces).
Le CAC 40 consolide
Sur la semaine, l’indice parisien corrige de -0,64% à 7,596.28 points et affiche une performance positive depuis le début de l’année à +0,76%. Sur la semaine, le secteur automobile surperforme le marché porté par la publication de Ferrari (+10,6%), Stellantis (+9,05%) et Renault (+3,48%). À l’inverse, Dassault Systèmes (-12,06%), BNP Paribas (-9,64%) et Sanofi (-5,50%) sont les valeurs les plus pénalisées.
Marchés des changes et des taux
L'euro se déprécie légèrement face au dollar à 1,078 EUR/USD et le rendement de l’Etat français 10 ans est en légère hausse ce lundi à 2,78%.
Achevé de rédiger le 06/02/2024