Activités économiques
Les risques géopolitiques sont toujours présents, avec des tensions qui ont augmenté au Moyen-Orient et en Ukraine. En Europe, en dépit de l’accalmie, la situation politique en France reste incertaine et pourrait encore peser sur la confiance.
En France, l'activité du secteur privé a continué de se contracter selon les indicateurs économique (PMI), plombée par le secteur manufacturier à 49,1 versus 49,5 attendus et celui des services à 50,1, vs 50,7 attendus. En Allemagne, l'inflation harmonisée est confirmée à 2,6% sur un an en juillet, après +2,5% en juin.
Aux États-Unis, des données sur l’emploi publiées la semaine dernière avaient fait craindre le pire aux investisseurs, mais le nombre d’inscriptions au chômage aux US en baisse d’une semaine à l’autre, publié cette semaine, semble avoir rassuré le département du Travail qui a annoncé jeudi dernier que 233k personnes se sont inscrites au chômage lors de la semaine du 3 août versus un consensus à 240k, après 250k (révisé) la semaine précédente.
Les projections des membres de la FED montrent des taux à 3,2% en 2025 et 2,75% sur un horizon plus long terme.
L’issue des élections américaines est devenue plus incertaine, ce qui pourrait entrainer de la volatilité sur les marchés et pourrait augmenter les risques baissiers pour les marchés actions.
En Chine, l’activité du secteur des services a accéléré en juillet : l'indice PMI des services, s'est établi à 52,1 en juillet, après 51,2 en juin. Les prix à la consommation ont progressé plus rapidement que prévu en juillet : l’indice des prix à la consommation a progressé sur un an glissant de +0,5% versus un consensus à +0,3%, après +0,2% en juin.
Déphasage pour le Japon
La banque centrale du Japon a surpris en durcissant un peu plus sa politique monétaire et en évoquant de nouvelles hausses de taux à l'occasion de leur réunion la semaine dernière.
Le taux devrait être porté à terme à 1%, voire plus haut.
Il s'agit de la première fois qu'une cible à long terme est évoquée pour la trajectoire des taux. La bourse japonaise est celle qui a le plus baissé (plus de 11% de baisse depuis le 31 juillet). La fragilité intrinsèque de ce marché vient du resserrement monétaire surprise fin juillet de la Banque du Japon et de l’annonce d’un cycle éventuellement plus puissant de hausse de taux.
La banque centrale se positionne ainsi aux antipodes d’un reste du monde qui se débarrasse plus ou moins certainement de la question inflationniste et a commencé ou va engager un cycle de baisse de taux. De quoi propulser le yen à la hausse et pénaliser les entreprises exportatrices nippones peuplant les indices japonais.
Rebond pour le CAC40
L'indice parisien reprend +1,69% sur la semaine et affiche désormais une performance de -3,63% depuis le début de l'année.
En tête de peloton, Arcelormittal (+3,45%), Schneider Electric (+3,42%) et Hermès (+2,83%). À l’inverse, Téléperformance (-8,14%), Kering (-6,55%) et STMicroelectronics (-4,28%) ont enregistré les plus fortes baisses.
Marchés des changes et des taux
L’euro s’apprécie légèrement face au dollar (+0,15%) à 1,092 EUR/USD et le rendement de l’État français à 10 ans est stable à 2.97%.
Achevé de rédiger le 12/08/2024