Une plateforme numérique nationale de coordination
Le SAS assure une régulation médicale des demandes d’aide médicale urgente et de soins non programmés formulées en dehors des horaires de la permanence des soins ambulatoires (PDSA).
Pour cela, il s’appuie sur un centre de réception et de régulation des appels.
L’orientation par la régulation vers une consultation est assurée par une plateforme numérique qui recense :
- l’ensemble des professionnels de santé susceptibles d’être sollicités,
- les structures d’exercice coordonné,
- les CPTS.
Cette plateforme organise également le suivi des orientations et des rendez-vous.
Quelle est la finalité de la régulation de médecine ambulatoire ?
Le médecin peut :
- donner des conseils médicaux et, si nécessaire, délivrer une prescription adressée au patient ou à une pharmacie, d’une durée limitée et non renouvelable ;
- orienter le patient vers une consultation, une prise en charge à domicile ou une téléconsultation avec un professionnel médical ;
- orienter vers un infirmier diplômé d’Etat (IDE) pour des actes de soins ou de télésoin ;
- orienter vers un pharmacien ;
- orienter vers un établissement de santé en admission directe ou vers une structure des urgences.
Le SAS s'organise autour de deux niveaux de réponse
- Un assistant de régulation qualifie l’appel selon la gravité.
- En fonction de cette qualification, l’appelant est orienté vers le SAMU ou la régulation ambulatoire lorsque la demande relève de soins non programmés.
Le fonctionnement du SAS est prévu dans le cadre d’une convention entre l’établissement de santé siège du SAMU et une association de médecins ambulatoires ou une convention d’un groupement de coopération sanitaire (GCS).
Qui peut participer au SAS ?
La régulation de médecine ambulatoire est assurée par :
- des professionnels médicaux adhérents aux conventions dans le cadre de leur activité libérale ;
- des professionnels médicaux salariés, notamment d’un centre de santé ;
- des docteurs juniors et des internes ;
- des médecins remplaçants et des médecins retraités, sur attestation du conseil départemental de l’Ordre de leur capacité à participer à la régulation.
Les nouveautés
- Une plateforme numérique développée par l’État.
- Une régulation médicale à distance.
- La possibilité pour le médecin généraliste de participer sans se déplacer.
- Une assistance par des opérateurs de soins non programmés.
- Le maintien des numéros d’appel spécifiques, comme le 15.