Qui peut réorienter le patient ?
L’orientation vers un service d’accès aux soins (SAS) et vers la médecine de ville s’effectue soit par un IOA soit par un MAO au sein d’un service ou d’une antenne de médecine d’urgence.
Lorsqu’elle est effectuée par un infirmier, elle doit résulter d’un protocole de réorientation écrit :
- rédigé par le médecin urgentiste chef de service,
- validé par l’établissement de santé.
Que contient le protocole d'orientation ?
Le protocole de service précise :
- les critères médicaux de réorientation du patient,
- les critères d’exclusion,
- les modalités de son évaluation (évaluation clinique).
Deux modèles de protocole médical sont proposés en annexe du guide, l’un consacré à l’adulte, l’autre à l’enfant. Ils sont adaptés au niveau local.
De plus, une liste de situations cliniques pouvant faire l’objet d’une concertation locale entre les représentants de la médecine d’urgence et les professionnels de santé libéraux est également proposée à la fin du guide.
Quelle décision l’IOA peut-il prendre ?
Il peut :
- admettre le patient aux urgences puis l’orienter vers la bonne filière de soins,
- décider de le réorienter vers son médecin traitant ou vers une autre structure du territoire,
- consulter le médecin.
Attention : les consignes de surveillance et la conduite à tenir en cas d’évolution défavorable doivent être données au patient.
La réorientation entre services d’urgence
Elle est possible si l’avis d’un spécialiste non présent dans la structure est requis.
À noter
- Le strict respect du protocole de réorientation serait un élément précieux pour l’IOA si sa responsabilité était recherchée.
- La traçabilité des informations reste essentielle.