Bien choisir son sujet
C’est le 1er élément important. Il est conseillé aux étudiants de commencer à réfléchir à leur sujet avant même leur entrée en 3ème année d’école. A ce moment, des référents / tuteurs (professeurs de l’IFSI) leur sont attribués, pour les épauler.
Choisir un sujet intéressant est essentiel car le futur infirmier va en effet devoir y consacrer beaucoup de temps tout au long de l’année. Manon Krawczyk, jeune infirmière libérale, explique avoir changé de thématique au bout de quelques mois, rattrapant ensuite son retard en avançant beaucoup plus vite sur son nouveau sujet qui lui tenait à cœur.

Le choix du sujet peut être délicat pour certains. D’où cette suggestion : partir de situations vécues pendant les stages et les analyser pour identifier des idées.
Travailler de manière organisée
Une fois le sujet identifié, l’étudiant rédige une fiche de questionnement regroupant l’ensemble des questions qui lui semblent pertinentes. Il en extrait des mots clés pour démarrer des recherches bibliographiques (sites scientifiques, livres, etc.) puis des recherches plus précises sur ce qui a déjà été écrit sur son sujet.
Il élabore ensuite une grille de questions destinées à des professionnels de santé sur le terrain : quand c’est possible, le plus simple est d’interviewer des professionnels qu’il a eu l’occasion de côtoyer lors de précédents stages.
Cette démarche dans son ensemble permet de comparer les différents points de vue et de dégager des concepts.
Échanger avec son tuteur
Certains étudiants aiment travailler seuls. Toutefois, au-delà des échéances fixées au départ pour caler les étapes de l’avancée du mémoire, échanger avec son référent, y compris de manière informelle, peut s’avérer très bénéfique.
Le référent de TFE nous guide tout au long de notre parcours, pour vérifier que l’on avance bien, que l’on part dans la bonne direction et que nos recherches sont fiables
— indique Manon Krawczyk
Elle-même a régulièrement sollicité sa référente, en particulier lors de son changement de sujet puis au moment de l’élaboration des parties de son mémoire, pour vérifier qu’elle ne s’éparpillait pas.
Préparer sa soutenance
Le référent et un « invité » de celui-ci (choisi parmi des volontaires et, si possible, impliqué sur le sujet du TFE) sont présents lors de la soutenance. Le candidat peut avoir un support de présentation de type Power Point, par exemple, s’il le souhaite.
Le jury a déjà lu le mémoire et la soutenance ne consiste donc pas simplement à présenter ce dernier mais plutôt à expliquer la démarche suivie : pourquoi avoir choisi ce sujet, quelles recherches ont été effectuées, etc. Le candidat doit aussi exposer brièvement les points clés des différentes parties de son mémoire, les interviews qu’il a réalisées, les concepts qu’il en a tirés. Il doit également dresser le bilan de son travail et peut être amené à répondre à des questions. La soutenance lui permet de montrer la réflexion qu’il a menée.

Deux notes sont attribuées au TFE : une pour l’écrit, une pour l’oral. La moyenne est indispensable pour valider le diplôme final.
S’impliquer dans son TFE
Manon Krawczyk estime que « l’implication dans son projet, à l’écrit comme à l’oral, est la qualité essentielle pour s’investir dans son travail, connaître parfaitement son sujet et réussir son TFE ».
Démarrer sa réflexion le plus tôt possible est recommandé. En revanche, l’absence de qualités rédactionnelles n’est pas censée pénaliser un étudiant qui aura montré son investissement tout au long de l’année

Réaliser un TFE couronné par une note élevée est un atout pour la suite. Il n’est ainsi pas rare qu’il soit évoqué lors des premiers entretiens de recrutement du jeune diplômé : « le mémoire demande de la rigueur et est représentatif de la personne et du travail qu’elle a fourni », précise la jeune infirmière.