Si vous n’avez pas pédalé depuis longtemps, la MACSF vous propose de faire un petit état des lieux pour circuler en toute sécurité.
Des règles pour partager la route et mettre tout le monde d’accord
Se déplacer à vélo est une excellente idée : bon pour l’environnement et la santé, la bicyclette est aussi un moyen de transport économique en période de hausse des prix du carburant. Mais bien connaître les usagers de la route et les règles qui les impactent est nécessaire pour mieux savoir comment rouler ensemble et éviter les accidents. Vous croiserez ainsi des :
- Piétons. Ce sont les plus vulnérables : protégés par le Code de la route, ils ont également des devoirs. On les regroupe avec les « mobilités urbaines », c’est-à-dire les skateboards, rollers ou encore trottinettes non électriques. Autrement dit, tout ce qui se déplace uniquement par la force musculaire, et qui n’est pas un vélo.
Consulter la réglementation des mobilités urbaines sur le site de la Sécurité routière. - EDPM, Engins de Déplacement Personnel Motorisé, catégorie la plus récente, mais qui connaît tout de même des règles spécifiques et une assurance adaptée ! Ce sont les trottinettes électriques, gyropodes et autres hoverboards. Attention, leurs propriétaires se considèrent parfois comme des piétons, ce qui n’est absolument pas le cas !
Consulter la réglementation des EDMP sur le site de la Sécurité routière. - Vélos, électriques ou non, donc plus ou moins réactifs dans le trafic. Populaire comme alternative à la voiture, la circulation à vélo répond aussi à des règles qui visent essentiellement à protéger les cyclistes de leur vulnérabilité.
Consulter la réglementation des vélos sur le site de la Sécurité routière. - Motos et des voitures. Pour ces deux derniers, un permis est obligatoire, ce qui fait que — normalement — leurs conducteurs sont mieux sensibilisés à la sécurité routière (ce qui ne vous empêche pas de rester vigilant).
Les règles de circulation pour les vélos
Les règles peuvent paraitre contraignantes, mais elles ont pour but d'éviter les accidents. C’est tout l’enjeu du partage de la route. Regardons les principales qui concernent les vélos.
- En ville, il y a deux types de pistes cyclables. Celles signalées par un panneau rond sont obligatoires, celles par un carré sont conseillées.
- S’il n’y a pas de piste cyclable, les vélos roulent sur le côté droit et peuvent s’écarter des véhicules stationnés pour des raisons de sécurité.
- Les vélos sont interdits sur les trottoirs après l’âge de 8 ans.
- Dans les zones de rencontre et les aires piétonnes, le piéton est prioritaire et la vitesse limitée (au pas pour la deuxième).
- Hors agglomération, il convient de se méfier des accotements, mais il faut bien serrer à droite dans les virages pour être vu par les voitures qui viennent en face.
- À plusieurs cyclistes, il faut rouler en groupe de moins de 10 personnes et à deux de front maximum. La nuit, placez-vous en file indienne dès que la sécurité l’exige (dépassement, chaussée étroite, etc.).
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Etre vu en toutes circonstances
Pour encore plus de sécurité, augmenter sa visibilité est important. Porter des vêtements clairs ou un gilet fluo vous rend plus voyant pour les autres, et donc vous protège davantage. Parlant matériel, c’est aussi le bon moment de vérifier si vous avez tous vos équipements obligatoires de cycliste et que vous avez assuré votre monture.
Les équipements obligatoires à vélo sont :
- Le casque, pour les enfants de moins de 12 ans. À partir de 12 ans, il reste fortement recommandé.
- Le gilet de haute visibilité, pour rouler la nuit ou le jour lorsque la visibilité est mauvaise, en dehors d’une agglomération. Cette obligation concerne aussi l’éventuel passager.
- L’éclairage, avec un catadioptre blanc à l’avant, oranges sur les côtés et les pédales, un ou plusieurs rouges à l’arrière. La nuit, ou le jour si la visibilité est mauvaise, le vélo doit être équipé d’un feu de position avant et d’un feu de position arrière.
- La sonnette, qui doit porter à 50 mètres minimum.
Enfin, l’écarteur de danger orange n’est pas obligatoire, mais il est tout de même recommandé pour tenir à distance les véhicules qui vont dépasseront.
Réviser le code... sur Internet
Vous ne vous sentez pas à l’aide dans la circulation routière ? Vous ne vous souvenez plus des règles de priorité ou de limitations de vitesse ? Il est peut-être temps de remettre le nez dans le code de la route. Si vous avez obtenu votre permis il y a longtemps, ou que vous ne l'avez jamais passé, sachez qu’il est possible d’avoir accès à de nombreuses informations en ligne.
Vous pouvez ainsi :
- Vous tester grâce à un examen blanc du code en ligne avec 40 questions, proposé par la Prévention routière ;
- Vous informer sur les démarches liées à la préparation de l’examen du code, si vous ne l’avez pas encore obtenu, sur le site de la Sécurité routière.
En étant incollable sur les marquages au sol et les carrefours à sens giratoire, vous vous sentirez bien plus confiant !