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Communication avec le public : des règles assouplies  

Les règles qui régissent la communication des professionnels de santé avec le public se sont assouplies depuis la parution, en décembre 2020, de décrets visant plusieurs professions : médecin, chirurgien-dentiste, infirmier, sage-femme, pédicure podologue, kinésithérapeute. 

La pose d'une plaque professionnelle

Apposer une plaque professionnelle est un moyen simple d’attirer l’attention sur l’exercice d’une nouvelle activité de soins en un lieu donné. 

Dans le respect du règlement de copropriété en cas d’exercice dans un immeuble collectif, vous pouvez apposer votre plaque : 

• à l’entrée de l’immeuble, 
• dans les parties communes, 
• à la porte du cabinet lui-même.
   

Il est même possible d’ajouter une signalisation intermédiaire entre l’entrée et la porte du cabinet si la disposition des lieux l’impose. Cette signalisation n’est pas une nouvelle plaque. Elle prend généralement la forme d’une pancarte ou d’un panonceau pour indiquer la direction à suivre pour accéder au cabinet. 

La plaque elle-même est soumise à un certain nombre de conditions, posées par des articles du code de la santé publique dont les modalités varient légèrement en fonction de la profession exercée : elle mentionne un certain nombre d’indications, qui doivent être présentées avec discrétion.

En général, chaque Ordre professionnel a édicté des recommandations pour respecter ces conditions. 

La publication dans un annuaire professionnel

Jusqu’en 2020, les professions soumises à un Ordre professionnel se voyaient imposer d’importantes limitations dans les indications pouvant figurer dans les annuaires professionnels à usage du public : seuls les noms, prénoms, adresses postale et électronique, numéros de téléphone et de télécopie, jours et heures de consultation, spécialité, qualifications pouvaient être mentionnés.

Depuis les décrets de 2020, peuvent également y figurer d’autres éléments utiles à l’information du public. Là encore, chaque profession doit tenir compte des recommandations émises par son Ordre. 

Une publication sur tout support

Pendant longtemps, la seule option était de faire paraître dans la presse une annonce dépourvue de tout caractère publicitaire, préalablement soumise au Conseil de l’Ordre de la profession. 

Depuis 2020, ces publications ne sont plus soumises à l’Ordre et elles sont beaucoup plus larges : elles consistent en des annonces sur tout support.

Il peut par exemple être intéressant de contacter le journal municipal de votre commune d’exercice pour lui signaler l’ouverture de votre cabinet. 

Lorsqu’il s’agit d’une interview, le professionnel de santé interviewé doit veiller à ne pas verser dans une démarche publicitaire et se borner à donner des indications générales sur son exercice. 

La création d’un site Internet

Sans être incontournable pour l’exercice d’une profession de soin, un site Internet est cependant un atout appréciable pour se faire connaître. En effet, de plus en plus de patients sont à la recherche d’informations sur Internet : 

• générales sur des pathologies ou des soins, 
• portant plus particulièrement sur les modalités de consultation.  
   

Là encore, certaines règles, le plus souvent recommandées par les Ordres professionnels, doivent être respectées. Il est possible de faire figurer sur un site ses coordonnées complètes, ses horaires, ses spécialités ainsi que des informations sur des pathologies, des techniques ou des soins particuliers. 

Augmenter sa visibilité sur Internet prend du temps mais c’est un moyen efficace pour se faire connaître. 

La prise de contact avec les soignants du territoire

Cette méthode du "bouche-à-oreille" est ancienne mais elle a largement fait ses preuves. Elle permet de se présenter aux soignants correspondants du secteur, ciblés en fonction des relations à instaurer avec chacun d’eux. 

Il est possible de leur confier des cartes de visite pour que, le moment venu, ils se rappellent de votre nom et de votre spécialité.