Données au 24/01/2025
Performances des profils du RES Multisupport
Performance annuelle nette de frais de gestion et de frais de garantie plancher et brute de prélèvements sociaux, calculée sur la base d’une prime nette directement investie sur le profil au 1er janvier avec une hypothèse de rémunération de 3,10% nette sur le fonds en euros.
Performances des UC de la gamme financière MACSF
Légende :
Performance annuelle du 31/12/2024 au 24/01/2025, brute de frais de gestion, de frais de garantie plancher et de prélèvements sociaux. L’assureur ne s’engage que sur le nombre d’unités de compte et non sur leur valeur.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
Recommandations d'investissement sur les unités de compte
- Nous conservons notre biais défensif dans notre allocation recommandée. Les marchés actions, qui affichent des performances élevées en dépit du ralentissement cyclique et du renforcement du risque géopolitique (Ukraine, tensions commerciales...), apparaissent chers, particulièrement aux États-Unis.
- Nous réaffirmons notre préférence pour nos supports investis en obligations d’entreprises (Objectif 2032 Edmond de Rothschild, Tikehau Financement Entreprises et Andera Dette Privée) et ceux dont les allocations ou les thématiques présentent des profils de risque « actions » modérés et des niveaux de valorisations encore attractifs.
- Parmi nos fonds actions, nous maintenons ainsi nos préférences pour les thématiques qui apparaissent très décotées : en particulier Echiquier Agenor Mid-Cap Europe.
- Enfin, nous pensons que les actions internationales à dividendes élevés (DWS Top Dividende), en retrait en 2023 mais en hausse sensible en 2024, conservent leur attractivité dans la perspective de la poursuite du cycle baissier des politiques monétaires.
Fonds patrimoniaux
Parmi nos fonds patrimoniaux nous privilégions DWS Concept Kaldemorgen, qui affiche historiquement un profil rendement/risque très convaincant grâce à des choix d’investissements opportuns accompagnés d’une gestion indépendante des risques de marchés. Il a d’ailleurs été récompensé en 2023 par le prix du meilleur fonds d’allocation en France décerné par Morningstar.
Nous restons aussi très positifs sur nos supports d’obligations d’entreprises, dans la mesure où les taux d’intérêts restent élevés. Le nouveau fonds à échéance au profil de risque modéré Objectif 2032 Edmond de Rothschild permet de capter un rendement proche de 4% net de frais de gestion sur un horizon d’investissement de 7 ans et de le préserver sur la période. D’autre part, nos deux supports exclusifs de dettes non cotées Tikehau Financement Entreprises et notre nouveau fonds Andera Dette Privée, qui financent la croissance d’entreprises européennes de taille intermédiaire, présentent des profils rendement/risque attractifs et complémentaires.
Nous recommandons aussi le support diversifié JPMorgan Global Income qui présente encore selon nous de bons points d’entrée en dépit de sa bonne performance en 2023 (+5,89%) et 2024 (+6,40%). Couvert du risque de change, ce support est investi dans un portefeuille très diversifié de titres générateurs de revenus dont principalement des obligations à haut rendement et des actions à dividendes élevés.
Fonds actions
Nous pensons que DWS Top Dividende, dont la thématique défensive, axée sur les sociétés distribuant des dividendes pérennes et qui affichent des valorisations raisonnables en dépit de leurs solides performances en 2024 (+9,54), reste opportune dans un contexte de desserrement des conditions monétaires, de risque géopolitique et d’incertitudes sur le cycle économique.
Nous recommandons le support Echiquier Agenor Mid-Cap Europe, investi dans des valeurs moyennes européennes de croissance qui présentent une forte visibilité sur les bénéfices, apparaissent relativement décorrélées du cycle économique et dont les valorisations sont attrayantes après leur sous performance depuis 2022.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Il existe un risque de perte en capital sur les supports en unités de compte. Pour une épargne qui vous ressemble, veillez à bien déterminer votre profil d'épargnant avec votre conseiller MACSF
En complément, n'hésitez pas à consulter notre dossier consacré aux performances de nos contrats d'épargne retraite en 2024 >
Analyses et commentaires de l'équipe financière MACSF sur les marchés
- Les marchés financiers ont été soutenus par une forte vague d’optimisme depuis octobre 2023, en lien avec les anticipations d’un atterrissage en douceur de l’économie, la baisse des taux d’intérêt et la désinflation. Nous pensons que l'essentiel de ces bonnes nouvelles se reflètent déjà dans les niveaux de valorisation des actifs risqués, particulièrement les actions américaines qui apparaissent onéreuses. En dépit de leur rebond récent, les actions européennes affichent encore une très forte décote.
- La hausse des taux d’intérêt à moyen et long terme s’est amplifiée après les élections américaines, améliorant l’attractivité des obligations d’entreprises les mieux notées et des emprunts d’État européens compte tenu des perspectives de croissance et d’inflation modérées.
- Nous initions une recommandation favorable aux grandes actions européennes même si nous conservons notre préférence pour les valeurs moyennes de croissance qui affichent depuis 2022 une sous-performance marquée. Nous continuons aussi de recommander les thématiques actions défensives et de long terme qui demeurent relativement attractives. Enfin, nous retirons notre recommandation de surpondérer les actions de pays émergents, alors que les actions chinoises notamment ont connu un beau parcours en 2024, compte tenu de la hausse récente du dollar et des taux d’intérêt et de la perspective de relèvement des tarifs douaniers.
- Nous maintenons notre positionnement neutre sur les obligations convertibles, compte tenu de notre prudence sur les actions, leur préférant les obligations d’entreprises et la dette privée.
Évolution des marchés
Après deux années de fortes hausses, les bourses mondiales sont restées bien orientées en ce début d’année 2025 marqué par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son programme dans l’ensemble perçu comme favorable à la croissance économique outre-Atlantique. Peu pénalisés par les menaces de surtaxe douanière, les indices européens affichent une meilleure performance que leurs homologues américains alors que l’activité en France et en Allemagne est pourtant à l’arrêt. Ils profitent notamment des espoirs suscités par les prochaines élections en Allemagne, d’une possible prochaine résolution du conflit en Ukraine, de la bonne tenue de certains secteurs comme celui du luxe, et des perspectives de baisses de taux de la Banque centrale européenne.
La Réserve fédérale américaine a poursuivi son cycle de détente par une baisse de 0,25% en décembre, le taux de dépôt s’établissant désormais à 4,25%. Elle envisage peut-être 2 nouvelles baisses de 0,25% en 2025 même si la dynamique économique reste robuste et l’inflation résiste.
La Banque centrale européenne a procédé à une quatrième baisse de 0,25% en décembre, son taux de dépôt passant ainsi à 3,00%. La baisse des taux va se poursuivre pour atteindre vraisemblablement 2% mi-2025, 4 baisses de 0,25% étant attendues par le marché à l’occasion de chacune des prochaines réunions mensuelles.
Les taux d’intérêts à long terme sont nettement remontés au cours des dernières semaines avant de se stabiliser mi-janvier autour de 4,60% pour le Bon du Trésor américain à 10 ans et de 3,30% pour l’OAT française.
Après avoir atteint un plus bas depuis 2022 au-dessus de 1,02 dollar, l’euro a retrouvé un niveau proche de 1,04 dollar. Le prix de l’once d’or, proche de
2 750 dollars, se rapproche de son record historique d’octobre dernier en dépit de la hausse des taux longs et de la force du dollar.
Contexte économique
L’économie mondiale semble se stabiliser à un rythme proche de 3%, l’activité manufacturière restant atone particulièrement en Europe, mais réaccélérant dans les services. Le Fonds Monétaire International a revu à la hausse de 3,2% à 3,3% ses prévisions de croissance pour 2025, soulignant toutefois certains risques persistants comme une résurgence de l’inflation aux États-Unis, la déflation en Chine ou les conséquences de l’instabilité politique en Allemagne et en France
Aux États-Unis
L’économie continue de surprendre positivement grâce encore à la très bonne tenue de l’emploi, même si la désinflation marque le pas. La mise en œuvre du programme de Donald Trump (baisse des impôts, dérèglementation, réduction de l’immigration, hausse des droits de douane…) devrait dans l’ensemble soutenir l’activité mais pourrait compliquer la tâche de la Réserve fédérale dans ce contexte de croissance robuste et d’inflation résistante à la baisse. Le FMI a révisé de +2,2% à +2,7% ses prévisions de croissance pour 2025, sans toutefois tenir compte des potentielles politiques menées par la nouvelle administration républicaine
En Europe
Les dépenses de consommation ont soutenu l’activité en fin d’année mais le rebond du pouvoir d’achat des ménages pourrait faire long feu avec la fin de la désinflation, le ralentissement de l’emploi, des revenus des ménages et le taux d’épargne élevé en raison des incertitudes politiques et fiscales en France et en Allemagne. Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance en 2025 dans ces deux pays, l’Allemagne devant toutefois éviter une troisième année consécutive en légère récession.
En Chine,
La croissance aurait encore légèrement accéléré en fin d’année grâce au dynamisme des exportations et aux mesures de soutien des autorités. Le FMI a d’ailleurs légèrement revu à la hausse ses prévisions pour 2025 avec 4,6% de croissance attendue.
Achevé de rédigé le 28/01/2025.