Les chiffres clés
Tous statuts confondus
- 4 416 sociétaires cardiologues
- 78 déclarations de sinistres corporels
- Taux de sinistralité : 1,77 % contre 1,62 % en 2022
Focus libéraux
- 2 270 sociétaires cardiologues libéraux
- 72 déclarations de sinistres
- Taux de sinistralité : 3,17 % contre 2,63 % en 2022
Répartition des déclarations
Ces déclarations se répartissent en 1 procédure administrative, 18 procédures civiles, 3 procédures ordinales, 4 procédures pénales, 18 réclamations amiables et 34 saisies d'une CCI.
L'analyse de l'expert
Dr Cédric Gaultier, ancien interne et ancien chef de clinique des Hôpitaux de Paris, cardiologue interventionnel en établissement de santé privé, également attaché au Centre Hospitalier Cochin (Paris). Diplômé de Réparation Juridique du Dommage Corporel, exerce parallèlement une activité d’expertise médicale en cardiologie, tout en poursuivant des fonctions d’enseignement auprès des cardiologues en formation.
La première particularité du rapport 2023 est l'émergence de trois dossiers de cardio-pédiatrie, qui sont tous en rapport avec un retard de diagnostic : syndrome de Wolff-Parkinson-White, maladie de Kawasaki, ou un myxome. Les trois dossiers ont entraîné une hémiplégie ou un arrêt cardiaque anoxique avec des séquelles neurologiques lourdes.
Derrière des motifs de consultations pouvant apparaitre anodins, il convient donc d'être particulièrement vigilants et suspicieux. Si on ne se sent pas compétent en pédiatrie, il faut soit décider de ne pas recevoir d'enfants, soit les adresser à un cardio-pédiatre au moindre doute.
La bonne nouvelle concerne une relative réduction des accidents liés aux anticoagulants. La large diffusion des anticoagulants oraux directs a probablement permis une meilleure sécurité, avec moins de fluctuations d'efficacité comparativement aux antivitamine K.
Concernant la pratique des cardiologues, certains gérant les hospitalisations privées sont de plus en plus mis en cause lors de la gestion des complications interventionnelles ou chirurgicales (4 dossiers cette année).
Pour la cardiologie interventionnelle, on note une stabilité des réclamations pour des complications classiques. Un dossier attire l'attention. Il s'agit d'un cas de revascularisation, dans lequel le confrère a réalisé une angioplastie des trois axes coronaires lors de la même séance, se compliquant au décours d'un arrêt cardiaque non récupéré. Aussi précis que puisse être le geste, personne n’est à l'abri d'un risque de thrombose aiguë. Il est préférable de toujours s'interroger sur la meilleure stratégie et la planification lorsqu'une revascularisation complète est envisagée. Enfin, la revascularisation des pluri tronculaires doit faire l'objet d'une concertation médicochirurgicale.
Sans surprise, parallèlement à la progression du nombre de TAVI, on dénombre des plaintes plus fréquentes lors de ces procédures (trois dossiers en 2023 contre zéro en 2022).
La seconde bonne nouvelle de l'année 2023 est une diminution des plaintes concernant la rythmologie interventionnelle (7 dossiers contre 15 en 2022), avec en particulier une diminution des complications d'ablations de troubles du rythme (quatre dossiers, dont deux fistules œsophagiennes). Cela est peut-être à mettre sur le compte d'une meilleure connaissance et un meilleur dépistage de cette complication notable, permettant une prise en charge plus précoce.
Conduite diagnostique
- Séquelles neurologiques importantes après un arrêt cardio respiratoire (ACR), chez un enfant de 12 ans. ACR en rapport avec un syndrome de Wolf Parkinson White (voie accessoire) qui sera ablaté : retard diagnostique reproché.
- Décès d’un enfant de 11 ans ayant présenté plusieurs malaises avec perte de connaissance. Retard diagnostique d’une maladie de Kawasaki avec thrombose coronaire droite.
- Paraplégie d’origine ischémique chez un patient après arthrodèse sur canal lombaire étroit (hypovolémie postopératoire et fibrillation auriculaire). Mise en cause du sociétaire qui a réalisé le bilan cardiologique pré-opératoire.
- Hospitalisation en urgence pour fissure d'un anévrisme de l'aorte abdominale chez un patient de 73 ans - coronarien connu, pacemaker - suivi par sociétaire. Intervention chirurgicale en urgence absolue, décès 24 heures après. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge (2 sociétaires).
- Accident vasculaire cérébral avec hémiplégie nécessitant une craniectomie de décompression chez une jeune patiente de 14 ans. Découverte d'un volumineux myxome du ventricule gauche. Retard diagnostique allégué après plusieurs passages aux urgences 2 mois auparavant pour des troubles de la parole, visuels et paresthésies des membres supérieurs. Séquelles d'hémiplégie.
- Retard diagnostique allégué d'une atteinte tritronculaire nécessitant un triple pontage chez un patient de 44 ans suivi par notre sociétaire pour une hypertension artérielle (HTA) et gêne thoracique.
- Remplacement du clopidogrel® par de l’aspirine® par le médecin anesthésiste en pré-opératoire d'une prothèse totale de genou chez un patient de 74 ans. Confusion et bradycardie en postopératoire : avis cardiologique non contributif. Découverte d'une parésie du membre supérieur, rattachée à un probable accident vasculaire cérébral en rééducation fonctionnelle. Infection Covid entraînant le décès 4 mois après l'opération. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Œdème aigu du poumon (OAP) sur infarctus du myocarde (IDM) chez un patient de 89 ans aux antécédents d'HTA et rétrécissement aortique intermédiaire dans les suites d'une PTH avec reprise pour infection. Consultation pré-opératoire par notre sociétaire : pas de contre-indication à la chirurgie. Reproche de l'absence de coronarographie dans le bilan.
- Accident vasculaire cérébral sous Duoplavin® chez une patiente de 61 ans avec des antécédents de cardiopathie ischémique traitée par stent. Suivi cardiologique par notre sociétaire à partir de 2022. Accident 3 mois après dernière consultation. Hémiparésie et troubles de l'élocution séquellaires.
- Mort-subite d'étiologie non retrouvée chez un patient de 60 ans, hospitalisé pour cholécystite aiguë. Consultation unique avec notre sociétaire durant l'hospitalisation suite à un malaise. Examen et électrocardiogramme (ECG) sans particularité.
Prise en charge
En consultation
Iatrogénie
- Décès d'une patiente de 87 ans, suivie pour une cardiopathie ischémique pontée et une fibrillation auriculaire sous AVK. Quatre mois après la dernière consultation de notre sociétaire, surdosage en AVK évoluant vers une hémorragie digestive. Décès.
- Arrêt cardiaque non récupéré d'un patient de 62 ans dans les suites d’un remplacement valvulaire aortique par bioprothèse – insuffisance rénale aiguë, tamponnade. Allergie à l’héparine évoquée. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Céphalées brutales en casque et hémiparésie gauche durant une échographie dobutamine chez un patient de 68 ans aux antécédents d'HTA, diabète et un angor avec test d'effort positif. Transfert sans délai en unité neurovasculaire. IRM cérébrale retrouvant un hématome centré sur le bras postérieur de la capsule interne droite.
Autre
- Chute d'une femme de 86 ans d'une table d'examen au cabinet. Fracture des branches ischio-pubiennes.
- Retard diagnostique d'une endocardite avec accident vasculaire cérébral entraînant le décès chez un patient de 65 ans suivi pour une fuite aortique modérée.
En hospitalisation
- Décès d'une patiente de 70 ans diabétique plus d'un an après une coronarographie au cours de laquelle un introducteur s’est rompu. Extraction chirurgicale partielle et occlusion de l’artère radiale. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge. Lien entre incident et décès non retenu lors de l’expertise.
Autre
- Décès d’un patient de 53 ans suite à une défaillance multiviscérale après néphrectomie partielle cœlio-robot-assistée (tumeur du rein gauche). Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Décès d’un patient de 72 ans sous AVK pour prothèse mitrale mécanique dans les suites d'un ACR non récupéré après colectomie droite pour cancer, compliquée d'un hémopéritoine nécessitant une reprise chirurgicale. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Plainte pour non-diagnostic d'une probable embolie pulmonaire massive avec non prise en compte des D-Dimères lors de son premier passage aux urgences. Décès du patient de 29 ans. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
Geste technique
Angioplastie coronaire
- Décès d'une patiente de 76 ans consécutif à un syndrome de glissement dans les suites de la prise en charge d'une coronaropathie tritronculaire.
- Décès sur table d’un patient de 84 ans après angioplastie pour sténose de l’interventriculaire antérieure (IVA) et de l’interventriculaire postérieure (IVP) qui s’est compliquée par une dissection du tronc commun, une insuffisance aortique et une tamponnade.
- Décès après fibrillation ventriculaire non récupérée dans les suites d'une angioplastie sur trois axes coronaires avec mise en place de quatre stents chez un patient de 63 ans, coronarien connu.
- Défaillance multiviscérale, puis décès d'un patient de 69 ans, dans les suites d'une intervention de Bentall, puis d'une angioplastie coronaire sur deux axes pour un syndrome coronarien aigu avec occlusion IVA.
- Séquelles visuelles dans les suites d'une coronarographie et d'une angioplastie coronaire circonflexe chez un patient de 72 ans.
- Décès sur table d'un patient de 67 ans dans les suites d'une angioplastie, indication retenue devant l'évolution d'une cardiopathie ischémique devenant instable avec nécrose antérieure et ischémie résiduelle.
- Pontages coronariens qui restent obstrués malgré plusieurs tentatives de perméabilisation. Syndrome dépressif et licenciement du patient dans les suites. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge (2 sociétaires).
- Dysfonction ventriculaire gauche intermédiaire et fibrillation auriculaire au décours d'une angioplastie de l'artère circonflexe pour syndrome coronarien. Surinfection bronchique, antibiothérapie évoluant vers une pneumopathie, puis une défaillance multiviscérale. Décès.
- Retard de prise en charge allégué d'un syndrome coronarien sans nécrose qui a nécessité une angioplastie de la coronaire droite, puis un pontage sur le réseau gauche après un traitement médical attentiste. Patient estimant qu'une prise en charge précoce aurait permis d'éviter l'intervention chirurgicale. Retentissement psychologique et arrêt de travail. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Perforation lors de l'angioplastie de l’IVA avec tamponnade chez un patient de 52 ans présentant des douleurs thoraciques d'effort. Drainage, transfert en réanimation, mise en place d'une ECMO sur choc cardiogénique. Insuffisance mitrale ischémique nécessitant un remplacement valvulaire. Hospitalisation longue avec neuropathie de réanimation. Patient vu en consultation par sociétaire 3 ans auparavant. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
Coronarographie
- Encéphalopathie anoxique et décès d’une patiente de 55 ans dans les suites d'un ACR survenu pendant la période d'attente d’un rendez-vous de coronarographie demandé pour angor d'effort avec atteinte tritronculaire.
- Décès d’un patient de 64 ans diabétique et hypertendu après une coronarographie de contrôle pour bilan d’une dyspnée avec fraction d’éjection à 30 %, geste s’étant compliqué d’une dissection du tronc commun imposant la mise en place de stent.
- Thrombose radiale non recanalisée au décours d'une coronarographie chez un patient de 43 ans.
- Patient de 59 ans, diabétique, hypertendu, hospitalisé pour une toux faisant découvrir une tachycardie ventriculaire. Transfert en cardiologie pour réduction (échec des antiarythmiques), puis coronarographie faisant découvrir une occlusion de l'artère circonflexe : réalisation d'une angioplastie. 48 heures après, orage rythmique avec no flow de 30 minutes. Coronarographie de contrôle objectivant une occlusion circonflexe avec doute sur une dissection en amont du stent. Encéphalopathie anoxique sévère et décès.
- Coronarographie par voie fémorale pour douleur rétrosternale chez un patient de 63 ans aux antécédents de pontage coronarien et 2 stents coronariens. Sortie contre avis médical malgré un hématome contenu au point de ponction et un traitement anticoagulant récemment prescrit à surveiller. Réhospitalisation 15 jours plus tard pour dissection aortique qui sera opérée. Paraplégie au décours. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Troubles sensitif et moteur de la main gauche dans les suites d'une coronarographie chez un patient de 83 ans, polyartériel et coronarien. Voie d'abord humérale (échec radiale). Faux anévrisme huméral. Séquelles motrices.
- Paraplégie conduisant à découvrir un hématome intramédullaire d'étiologie non retrouvée chez un patient hypertendu non traité pris en charge aux urgences pour une lombalgie aiguë avec douleurs intenses. Poussée hypertensive, élévation de troponine et modification électrique. Mis sous antiagrégant plaquettaire et Lovenox®. Transfert pour coronarographie pour suspicion de syndrome coronarien, pas de lésion retrouvée. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
Pacemaker - défibrillateur
- Extériorisation d'un boîtier de défibrillateur implanté dans les suites d'un traumatisme direct, dispositif implanté après ablation de flutter dans les suites d'une décompensation cardiaque à coronaires normales chez un patient de 37 ans.
- Endocardite aortique sur sonde chez un patient de 75 ans chez qui le sociétaire a changé le boitier d'un pacemaker (PM) posé en 2012 pour bloc auriculo ventriculaire (BAV). Antibiothérapie. Sortie contre avis médical. Réhospitalisation pour extraction de matériel et remplacement valvulaire aortique. Évolution favorable.
- Arrêt cardiaque non récupéré avant l'hospitalisation programmée d'un patient de 87 ans, pour changement du boîtier d'un PM (pile en fin de vie).
Ablation de trouble du rythme
- Paralysie phrénique droite et sténose intermédiaire des veines pulmonaires au décours de l'ablation de fibrillation auriculaire par radiofréquence, geste compliqué d'une tamponnade qui a nécessité deux drainages péricardiques.
- Neuropathie de réanimation après arrêt cardiaque récupéré dans les suites d'un traitement chirurgical d'une fistule atrio-œsophagienne, complication d'une ablation de fibrillation auriculaire par radiofréquence chez un patient de 54 ans.
- Syndrome fébrile et crise comitiale faisant découvrir une fistule atrio-œsophagienne au décours de l'ablation de fibrillation auriculaire par radiofréquence sous anesthésie générale. Arrêt cardiaque récupéré. Trachéotomie. Neuropathie de réanimation (3 sociétaires).
- Tachycardie récidivante malgré le traitement chez un patient de 34 ans. Proposition d'exploration électrophysiologique : ablation d'une voie accessoire. Découverte d'une autre voie qui provoque une insuffisance chronotrope invalidante à l'effort. Proposition d'une reprise refusée par le patient.
Divers
- Décès d'un patient de 79 ans suite à la mise en place d'un TAVI (transcatheter aortic valve implantation) compliquée d'une rupture de l'anneau avec drainage péricardique et mise en place d'une seconde prothèse colmatant la rupture mais occlusion coronaire, non cathétérisable.
- Insuffisance rénale modérée et lésions cérébrales consécutives à une endocardite chez un patient 45 ans opéré d'une dilatation de l'aorte ascendante et d'une communication interventriculaire sous circulation extra corporelle (CEC). Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Complications postopératoires marquées par une défaillance myocardique et une hémorragie cérébrale entraînant le décès chez un patient de 36 ans opéré d'une plastie mitrale.
- Défaillance multiviscérale, puis décès d'un patient de 74 ans dans les suites d'une plastie mitrale et d'un monopontage de la première latérale.
- Accident vasculaire cérébral (AVC) dans un contexte d’endocardite après remplacement valvulaire mitral chez une patiente de 46 ans justifiant un nouveau remplacement de la valve.
- Embolie pulmonaire massive, puis arrêt cardiorespiratoire réfractaire à toute réanimation après ligamentoplastie de genou chez une jeune patiente. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Report de 15 jours de la pose d'un TAVI chez un homme de 82 ans - Alzheimer - qui présente une forte agitation lors de son hospitalisation. Dégradation clinique, prise en charge en urgence dans un CH. Décès.
- Paraplégie de mécanisme ischémique chez un patient de 55 ans opéré d'une arthrodèse pour canal lombaire étroit. Hypovolémie en postopératoire, puis passage en fibrillation auriculaire nécessitant une prise en charge en réanimation, où exerce notre sociétaire. Pas d'amélioration (2 sociétaires).
- Fibrillation auriculaire avec hémorragie digestive sous anticoagulant. Fermeture de l'auricule gauche par notre sociétaire. 5 jours après septicémie à staphylocoque aureus entraînant le décès d'une patiente de 73 ans dialysée.
- Remplacement valvulaire aortique chez un patient de 82 ans pour rétrécissement aortique suivi par notre sociétaire. Complications multiples au décours : endocardite, chirurgie redux de la valve, spondylodiscite, anévrisme poplité avec pontage poplité tibial. Parésie du nerf sciatique poplité externe. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Erreur de mise en cause de notre sociétaire. Erreur d'identité (homonymie).
- Dégradation de la fonction rénale avec mise en place d'une dialyse dans les suites d'une prise en charge en réanimation d'un patient de 44 ans, VIH +, pour SDRA après prise en charge initiale en soins intensifs de cardiologie pour une pneumopathie Covid. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge.
- Dégénérescence précoce de la valve posée en 2017 chez un patient présentant un rétrécissement aortique serré et symptomatique. Procédure TAVI valve-in-valve en 2020. Évolution favorable.
- Amputation de cuisse malgré une tentative de désobstruction chez un patient de 65 ans avec des antécédents de thrombose poplitée en 2013 traitée par pontage. Suivi par notre sociétaire puis pris en charge par autre cardiologue. Mise en cause de tous les acteurs de la prise en charge (2 sociétaires).
- OAP massif après dysfonction de la bioprothèse aortique à 6 mois du traitement d'un rétrécissement aortique par TAVI. Suspicion de thrombose non confirmée. Décès.
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